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OTAN : la France est disposée à envoyer des troupes en Roumanie, fait savoir Emmanuel Macron


BTX

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https://francais.rt.com/international/94913-otan-france-est-disposee-envoyer-troupes-roumanie-fait-savoir-emmanuel-macron

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Le président français Emmanuel Macron arrivant pour un sommet européen à Sibiu, en Roumanie, en mai 2019 (image d'illustration).

Alors que Moscou plaide pour l'arrêt de l'extension de l'OTAN à l'est, le président français a fait part de la «disponibilité» de Paris pour contribuer au renforcement du flanc oriental de l'Alliance atlantique, notamment en Roumanie.

Depuis le camp d’Oberhoffen (Bas-Rhin), Emmanuel Macron a présenté ses «vœux aux Armées» le 19 janvier. Après les remerciements d'usage, le chef de l'Etat a évoqué la solidarité militaire entre les alliés européens et fait état de la «disponibilité» de la France à aller «plus loin».

Et, dans le cadre de l'OTAN, «afin de prendre toutes nos responsabilités dans des missions de type eFP [enhanced Forward Presence, présence avancée renforcée], à nous engager sur de nouvelles missions, en particulier en Roumanie, si elles étaient décidées».

Je salue chaleureusement l'annonce du président Emmanuel Macron sur la disponibilité de la France à participer à la présence militaire avancée de l'OTAN en Roumanie.

En clair, la France est donc disposée à envoyer des troupes en Roumanie, dans «la partie sud-est du territoire de l'Alliance», d'après la formule de l'OTAN. L'Alliance précise que sa présence dans ce secteur s'articule autour d'un quartier général situé à Craiova. «Devenu totalement opérationnel en juin 2017», celui-ci offre «des possibilités de formation aux contingents nationaux de l’ensemble de l’Alliance», détaille-t-elle, en assurant que cette présence doit «renforcer la posture de dissuasion et de défense de l'Alliance».

Le président roumain s'est félicité le 20 janvier de la nouvelle. «Je salue chaleureusement l'annonce du président Emmanuel Macron sur la disponibilité de la France à participer à la présence militaire avancée de l'OTAN en Roumanie», a déclaré Klaus Iohannis dans un message publié sur Twitter.

«Le partenariat stratégique Roumanie-France sera ainsi renforcé sur le flanc oriental, dans la région de la mer Noire», a-t-il ajouté.

«Je salue chaleureusement cette preuve de fraternité dans le contexte de notre partenariat stratégique», a abondé le Premier ministre, Nicolae Ciuca. Cette annonce du président français est intervenue dans la foulée de son discours devant le Parlement européen de Strasbourg le 19 janvier, dans lequel il a milité en faveur de la construction d'un «nouvel ordre de sécurité» pour les Européens afin de contrer la Russie, toujours «dans le cadre de l'OTAN». Il a également appelé à avoir «un dialogue franc et exigeant» avec Moscou.

La Russie demande toujours un arrêt de l'extension de l'OTAN vers l'est.

Pour mettre fin aux tensions actuelles, la Russie réclame pour sa part un traité bannissant tout élargissement de l'OTAN, qualifiée récemment par Dmitri Peskov d'«arme de confrontation», ainsi qu'un engagement des Américains et de leurs alliés à renoncer à des manœuvres et déploiements militaires en Europe de l'Est.

Une demande qui ne semble guère entendue : avant l'annonce d'Emmanuel Macron, la Grande-Bretagne a indiqué le 17 janvier qu'elle allait acheminer des «armes défensives» antichars et des instructeurs en Ukraine. Le 19 janvier, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils apporteraient «200 millions de dollars en aide sécuritaire défensive supplémentaire» à l'Ukraine, selon les mots du secrétaire d’Etat Antony Blinken.

Les récentes négociations menées à Genève, Bruxelles et Vienne, n'ont permis aucune avancée, Moscou considérant ses demandes comme non-négociables, tandis que les Occidentaux les jugent inacceptables. Un nouvel entretien est prévu à Genève le 21 janvier entre le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et son homologue américain Antony Blinken.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

https://www.forcesoperations.com/la-france-va-accelerer-le-deploiement-dun-contingent-en-roumanie/

La France va « accélérer » le déploiement d’un contingent militaire en Roumanie

https://www.forcesoperations.com/wp-content/uploads/2022/01/La-ministre-des-Arme%CC%81es-en-Roumanie-sur-fond-de-tensions-a%CC%80-lEst-et-au-Sahel.jpg

La France a décidé d’accélérer l’envoi d’un contingent militaire en Roumanie. C’est l’un des pans d’un premier train de mesures présenté hier par le président de la République Emmanuel Macron en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine.  

Ni chiffres, ni calendrier précis, mais une accélération du tempo.
Face à l’invasion de l’Ukraine, Paris veut garantir « la protection des Européens, des peuples et des nations », premièrement, en accélérant son déploiement en Roumanie, annonçait Emmanuel Macron en marge d’un sommet extraordinaire du Conseil européen.
 

Fin janvier, la ministre des Armées Florence Parly avait confirmé l’arrivée d’une mission d’experts en Roumanie pour étudier les paramètres d’un possible déploiement. Selon les premiers éléments, celui-ci serait de type eFP (enhanced Forward Presence) et serait placé sous commandement français. Entre plusieurs centaines et un millier de militaires français pourraient y prendre part.  

Ensuite, la France a notifié hier sa volonté de « continuer à jouer pleinement son rôle de réassurance des Alliés de l’OTAN ». Elle enverra donc un nouveau contingent en Estonie au sein du dispositif eFP.
Lancée en mars 2021 autour d’un sous-groupement blindé de 300 militaires, l’actuelle mission LYNX devait normalement s’achever le mois prochain. D’autres détails sont attendus à l’issue du sommet de l’OTAN prévu aujourd’hui.
 
La participation à la police du ciel balte (enhanced Air Policing – eAP) sera également anticipée dès le mois prochain.
Le dernier engagement français remontait à mai 2020 avec l’envoi d’un détachement de quatre Mirage 2000-5 durant quatre mois en Estonie.
 
Enfin, « nous sommes prêts à continuer à livrer des matériels militaires et de soutien à la population, comme j’ai pu le dire au président  [ukrainien]   Zelensky », complétait le président de la République.
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Ya Rab Yeshua.

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A priori en Estonie ce sont des chasseurs alpins, en Roumanie je ne sais pas encore.....

Le 126 ème RI partirait aussi, mais je ne sais pas si c'est en Roumanie ou en Estonie....

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

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700 soldats de l’armée de Terre iront renforcer la façade orientale de l’OTAN

De 300 pour l’instant, le nombre de militaires de l’armée de Terre présents sur la façade orientale de l’OTAN va rapidement passer à 1000. Une mesure parmi d’autres annoncées ce vendredi par la France en réaction à l’invasion russe de l’Ukraine.

NATO - News: NATO announces nomination of General Tod D. Wolters as Supreme  Allied Commander Europe, 15-Mar.-2019

Hier, les États membres de l’Alliance ont activé pour la première fois la Force de réaction de l’OTAN (NRF) dans un rôle de défense et de dissuasion. « Un moment historique » selon le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), le général Tod Wolters, et qui, pour la France, se traduit par l’envoi de 700 militaires en Estonie et en Roumanie.

Comme annoncé plus tôt, un sous-groupement d’environ 200 chasseurs alpins viendra renforcer ponctuellement la mission LYNX en Estonie aux côtés des alliés danois et britanniques. Une mission LYNX aujourd’hui centrée sur un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé dont le mandat devait en théorie s’achever le mois prochain.
 

La France accélère également le déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA) composé d’environ 500 militaires et de véhicules blindés sur le sol roumain. Elle projettera « un élément précurseur à titre national dans des délais très courts », annonce le ministère des Armées dans un communiqué.

Ce GTIA sera issu du bataillon « fer de lance » de la Force à très haut niveau de réactivité de l’OTAN (VJTF), commandée depuis janvier par le général Jean-Philippe Leroux, commandant la brigade franco-allemande (BFA). La BFA arme à ce titre l’état-major tactique de la VJTF.
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À noter également que, dans le cadre de l’exercice norvégien Cold Response 2022, les 1er régiment d’infanterie et 3e régiment de hussards avaient été désignés pour armer cette unité d’entrée en premier.

La France assumera le rôle de nation-cadre de cette opération de type « enhanced Forward Presence » (eFP). « Des contacts sont en cours avec l’OTAN, la Roumanie et les alliés concernés dans cette perspective », souligne le ministère des Armées.
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De fait, le commandement terrestre de l’OTAN est à pied d’œuvre en Roumanie. Son commandant (LANDCOM), le général américain Roger Cloutier y a été en déplacement du 24 au 28 février, notamment à des fins de planification du futur déploiement de forces alliées.

https://www.forcesoperations.com/700-militaires-de-larmee-de-terre-iront-renforcer-la-facade-orientale-de-lotan/

http://www.opex360.com/2022/02/25/le-porte-helicopteres-amphibie-dixmude-et-le-1er-rima-engages-dans-lexercice-cold-response-22/

Le porte-hélicoptères amphibie « Dixmude » et le 1er RIMa engagés dans l’exercice Cold Response 22, en Norvège

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Dans le dossier de presse [.pdf] qu’il a mis en ligne pour présenter l’exercice Cold Response 22 [CR22], qu’il organise, l’état-major norvégien prévient que la liste des participants peut encore changer d’ici le début – voire pendant – ces manœuvres, qui commenceront à se mettre en place à partir du 7 mars prochain.

D’après la presse d’outre-Manche, le porte-avions HMS Prince of Wales, qui est actuellement le navire amiral de la la composante navale de la Force de réaction rapide de l’Otan [NRF], devrait prendre part à Cold Response, même si la liste des aéronefs annoncés ne mentionne pas la présence de chasseurs-bombardiers F-35B, que le bâtiment de la Royal Navy est supposé mettre en œuvre… Au début de ce mois, il a été indiqué qu’il venait d’être mis « en attente » en raison des tensions avec la Russie.

Cela étant, des F/A-18 et des AV-8 Harrier II américains sont annoncés par l’état-major norvégien ce qui suppose l’engagement d’un porte-avions et d’un navire d’assaut amphibie de l’US Navy. Pour le moment, seul l’USS Harry S. Truman se trouve en Europe, plus précisément en Méditerranée. Mais conformément à ses règles de conduite, la marine américaine annonce les mouvements de ses bâtiments qu’au dernier moment.

En revanche, il est certain que le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Dixmude ira naviguer dans le Grand Nord durant Cold Response 22. L’annonce en a été faite par la Marine nationale, le 24 février.

Celle-ci précise par ailleurs que, deux jours après avoir appareillé de Toulon, le bâtiment a eu « l’occasion de mener des entraînements en mer avec le porte-aéronefs italien Guiseppe Garibaldi », qui participera également aux manœuvres en Norvège. Les deux navires « ont saisi cette opportunité pour partager leur savoir-faire et renforcer leur connaissance mutuelle », a-t-elle souligné.

À noter que le dossier de presse de Cold Response 22 ne mentionne pas la participation d’aéronefs transalpins, les seuls hélicoptères Merlin annoncés étant britanniques.

Durant cette « interaction » franco-italienne, un drone aérien embarqué S-100 Camcopter du PHA Dixmude a « localisé le Garibaldi, montrant ainsi la plus-value de cet aéronef en opération ». Des appontages croisés ont également été réalisés, le navire français ayant accueilli à son bord un hélicoptère Merlin de la Marina Militare.

Avant de mette le cap vers la Norvège, le PHA Dixmude doit d’abord embarquer, à La Rochelle, son groupe tactique embarqué [GTE], fourni par le 1er Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa]. Puis il conduira ensuite des « manœuvres amphibies d’intégration du GTE ».

Par ailleurs, la participation française à CR22, telle qu’elle est pour le moment annoncée, devrait être complétée par un avion de détection et de commandement aéroporté E-3F [AWACS], la frégate multimissions Languedoc, le chasseur de mines tripartite Croix du Sud, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un bataillon d’entrée en premier sur le théâtre, comprenant des unités du 3e Régiment de Hussards [RH] et du 1er Régiment d’Infanterie [RI], appuyées par des éléments du 511e Régiment du Train [RT].

Mise à jour – 26/02 : Précisions sur les unités françaises devant être engagées dans l’exercice Cold Response 22

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/02/26/bataillon-francais-en-roumanie-la-belgique-va-envoyer-300-so-22848.html

Bataillon français en Roumanie: la Belgique va envoyer 300 soldats

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Par ailleurs, la Belgique a affirmé fournir à Kiev 2 000 mitrailleuses et 3 800 tonnes de fuel.

Le bataillon dont la France sera la nation cadre va être prochainement créé. En attendant 500 militaires français vont être déployés en Roumanie au titre de la VJTF otanienne. Parmi eux 200 hommes du 27e bataillon de chasseurs alpins, implanté à Annecy, qui partiront lundi pour la Roumanie. La dernière fois que le 27e BCA a été mobilisé en Europe de l'Est remonte à la Première guerre mondiale, en Pologne.

Lire aussi ici. Et aussi ici avec un entretien avec le chef de corps du 27e BCA.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/02/27/des-rafale-armes-de-missiles-air-air-a-longue-portee-meteor-envoyes-dans-le-ciel-polonais/

Des Rafale armés de missiles air-air à longue portée Meteor envoyés dans le ciel polonais

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Parmi les mesures annoncées pour renforcer le flanc oriental de l’Otan après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, quatre Mirage 2000-5 du Groupe de chasse 1/2 Cigognes seront déployés, en « avance de phase », sur la base aérienne d’Amari, en Estonie, où ils retrouveront, notamment, six F-15E « Eagle » américains et quatre F-16 belges déjà engagés dans la mission Baltic Air Policing, laquelle consiste à assurer la protection de l’espace aérien des pays baltes.

Commande de 200 missiles Météor

Pour rappel, armé de missiles air-air Mica, associés au radar RDY, le Mirage 2000-5 approche de sa fin de vie opérationnelle, son retrait du service étant prévue en 2025. Ces dernières années, il a été engagé à plusieurs reprises dans la mission Baltic Air Policing. Et, à chaque fois, le détachement du groupe de chasse 1/2 Cigognes n’a guère eu le temps de s’ennuyer, au regard de l’activité des forces aériennes russes dans la région de la Baltique.

Cela étant, l’envoi de Rafale en Estonie aurait sans doute eu une portée plus importante, surtout dans le contexte actuel. En 2014, après l’annexion de la Crimée par la Russie, quatre appareils de ce type avaient ainsi été déployés à Malbork [Pologne], dans le cadre des mesures dites de « réassurance » prises par l’Otan.

« Ce qui se joue en ce moment aux portes de l’Europe est la crise la plus grave depuis des décennies survenue sur le continent européen, depuis la fin de la guerre froide certainement, depuis l’Acte d’Helsinki de 1975 aussi. Ce sont les fondements même de la sécurité européenne qui sont menacés », avait justifié Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense. La suite lui aura donc raison.

Étant donné le contexte actuel, le ministère des Armées, par la voix de son porte-parole, Hervé Grandjean, a indiqué que la décision a été prise de « déployer chaque jour deux patrouilles de deux avions Rafale, avec un avion ravitailleur A330 MRTT ». Et d’ajouter : « Ce sont des avions qui partent de France et qui vont faire là aussi des missions de police du ciel et de défense aérienne sur le flanc est de la Pologne ».

#Europe | Renforcement de la posture de l’OTAN. Participation des armées 🇫🇷 à des missions quotidiennes de surveillance et de défense aérienne au-dessus de la Pologne depuis le 24 février. #Solidarité stratégique. pic.twitter.com/XPPkvriFk6

— Armée française – Opérations militaires (@EtatMajorFR) February 26, 2022

 

Sur une vidéo diffusée par l’État-major des armées [EMA] sur les réseaux sociaux, on voit un Rafale armé de missiles air-air Mica IR et EM ainsi que de deux missiles longue portée Meteor. Si les images ne sont pas très nettes, on devine cependant qu’il appartient à la 30e Escadre de Chasse, basée à Mont-de-Marsan. Quant à l’insigne figurant sur sa dérive, on le distingue à peine.

missile mica : avia news

Puis, ce 27 février, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA], a lui aussi publié une photographie – plus nette – de deux Rafale armés de missiles Meteor et volant au côté d’un avion ravitailleur A330 MRTT.

L’un des deux Rafale appartient à l’escadron de chasse 3/30 Lorraine. Quant à l’autre, on ne distingue pas l’insigne supposé figurer sur sa dérive.

#Europe | Sur terre, en mer et dans les airs, les armées sont résolument engagées aux côtés de leurs partenaires dans les différentes missions de renforcement de la posture de défense de l’OTAN. #Solidarité stratégique. #NATO pic.twitter.com/HGhYhdNy1H

— Chef d'état-major des armées (@CEMA_FR) February 27, 2022

http://nemrod-ecds.com/wp-content/uploads/2018/06/NN-Insigne.jpg

Cette question n’est pas anodine dans la mesure où le Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen fait partie de la 30e Escadre. Or, s’étant illustrée durant la Seconde Guerre Mondiale sur le front russe [5240 missions, 869 combats aériens, 273 victoires obtenues au prix de 41 pilotes tués ou portés disparus], cette unité jouit d’un prestige intact en Russie. D’ailleurs, en 2014, les insignes des Rafale déployés en Pologne avaient été effacés…

Guérassimov Valéri - Memoires de guerre

Et sans doute que le général Valeri Guerrasimov, chef d’état-major des forces russes, pensait à elle quand il invita une unité française à participer à la grande parade militaire devant commémorer les 75 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. « Nous honorons profondément la mémoire des soldats français ayant combattu avec l’Armée rouge contre un ennemi commun et serions heureux de voir un contingent français parmi les participants de la parade de la Victoire », avait en effet affirmé le général Valeri Guerrasimov, après avoir rencontré son homologue français, le général Lecointre, le 27 février 2020.

À l’époque, le président Macron avait dit souhaiter « repenser » le lien de la France avec la Russie car pousser celle-ci « loin de l’Europe [serait] une profonde erreur ». Et d’ajouter, lors de la conférence des ambassadeurs d’août 2019 : « Il faut stratégiquement explorer les voies d’un tel rapprochement et y poser nos conditions ». Ce qui avait été mal perçu par les pays d’Europe de l’Est…

#Europe | Hier soir, sur une base aérienne 🇫🇷 départ en mission de défense aérienne au-dessus du territoire polonais. #Solidarité stratégique #NATO pic.twitter.com/Q37DWFVARX

— Armée française – Opérations militaires (@EtatMajorFR) February 27, 2022

 

Quoi qu’il en soit, l’envoi de Rafale F3R armé de missiles Meteor est un signal fort envoyé par Paris à Moscou.

En effet, couplé au radar à antenne active [AESA] RBE2 et affichant une « NEZ » [No Escape Zone – domaine de destruction sûre] trois fois supérieure à celles des missiles actuels, ce missile donne une capacité dite BVR [Beyond Visual Range – au-delà de la portée visuelle] au Rafale.

Photo : EMA

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/les-premiers-elements-francais-ont-atterri-en-roumanie/

Les premiers éléments français ont atterri en Roumanie

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Les premiers éléments français du bataillon d’alerte de l’OTAN sont arrivés hier soir en Roumanie pour renforcer le flanc oriental de l’Alliance face à l’invasion russe de l’Ukraine, annonce l’état-major des armées. Un « fer de lance » en partie projeté au départ d’Istres grâce à un avion de transport An-124 conçu en Ukraine, tout un symbole.

Placés en alerte depuis plusieurs semaines, les 250 militaires du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) constituent la majorité du détachement français. Ils sont rejoints par un escadron d’une centaine de cavaliers du 4e régiment de chasseurs (4e RCh), dont 30 sont partis dimanche et les 70 autres hier, et des éléments du 126e régiment d’infanterie (126e RI) et du 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM).
 
Les cavaliers du 4e RCh étaient hier soir encore « en zone de regroupement dans le sud de la France, avec l’ensemble du personnel et des équipements », expliquait sur BFM TV leur chef de corps, le colonel Philippe de Tanouarn.
 
Les 500 soldats concernés, principalement issus de la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM), seront placés sous l’autorité du chef de corps du 27e BCA, le colonel Vincent Minguet. Un sous-GTIA de 300 militaires belges, majoritairement armé par le bataillon 1/3 de Lanciers de Marche-en-Famenne, sera déployé à leurs côtés « dans le courant de la semaine ».
 
Brigade d’urgence susceptible d’être engagée sous court préavis, la 27e BIM est spécialisée dans le combat en milieux montagneux et grand froid, des conditions que le bataillon franco-belge retrouvera en Roumanie, rappelait le colonel de Tanouarn. Le ou les lieu(x) de ce déploiement ne sont pas connus. Il s’agirait, selon plusieurs médias, de rejoindre le sud-est du pays, le long d’une frontière courant de la Moldavie à la mer Noire.

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/le-bataillon-dalerte-franco-belge-bientot-a-pied-doeuvre-au-centre-de-la-roumanie/

Le bataillon d’alerte franco-belge bientôt à pied d’œuvre au centre de la Roumanie

 

Le bataillon d’alerte franco-belge activé dans le cadre de la NATO Response Force (NRF) se déploiera dans les prochaines semaines au centre de la Roumanie, indiquait cet après-midi le porte-parole de l’état-major des armées (EMA), le colonel Pascal Ianni. Il participera au renforcement de la posture de réassurance entrepris par l’OTAN suite à l’invasion russe de l’Ukraine.

Un bataillon franco-belge
https://www.forcesoperations.com/wp-content/uploads/2022/03/Le-bataillon-dalerte-franco-belge-biento%CC%82t-a%CC%80-pied-doeuvre-au-centre-de-la-Roumanie-800x500.jpg
 

Selon l’EMA, 150 militaires belges arriveront « en milieu de semaine prochaine » en Roumanie pour constituer un bataillon binational avec les 500 soldats français en cours de déploiement depuis le 26 février dans le cadre de la mission Aigle.

 

Ce détachement représente la moitié du contingent activé par la Belgique dans le cadre de sa contribution à la NRF 2022. Le noyau dur constitué par le bataillon 1/3 de Lanciers et le 4e bataillon logistique sera essentiellement appuyé par des éléments du 4e bataillon de génie, du bataillon d’artillerie, de la police militaire, de la Composante Médicale et du 4e Groupe CIS.

 

Pour le personnel belge concerné, cet engagement inédit « fait suite à 15 mois de préparation intensive et concrétise la finalité opérationnelle du partenariat CaMo [Capacité Motorisée] », estime le commandant de la Composante Terre, le général Pierre Gérard.

 

« Compte tenu de la répartition géographique des véhicules qui seront utilisés, la préparation requiert un peu de temps pour rassembler l’ensemble du matériel nécessaire au déploiement », déclarait hier la ministre de la Défense belge, Ludivine Dedonder, devant la Chambre des représentants. Unité d’infanterie motorisée, le 1/3 Lanciers sera entre autres accompagné de véhicules blindés 8×8 Piranha.

 

« Tout est aujourd’hui rassemblé et notre personnel va partir dans les jours à venir », complétait la ministre de la Défense. Une poignée d’entre-eux étaient déjà en route pour la France ce mardi, d’où ils rejoindront la Roumanie.  

 

Des activités de préparation opérationnelle à Cincu

 

Ce bataillon franco-belge commencera à se déployer à Cincu, dans le centre du pays, « dans les deux semaines à venir ». Ce village installé sur les contreforts des Carpates abrite en effet un important centre d’entraînement des forces terrestres roumaines. Français et Belges y conduiront des activités de préparation opérationnelle, notamment de haute intensité, à l’image de ce qui se fait dans le cadre de la mission Lynx en Estonie.

 

Le colonel Ianni insiste, ce bataillon n’a donc « pas vocation à être déployé sur les frontières de la Roumanie pour faire face à d’éventuelles difficultés face à un pays » mais « est là pour assurer une force de réassurance et renforcer directement la position défensive et dissuasive de l’OTAN sur son flanc oriental ».

 

Le bataillon envoyé en Roumanie préfigurera probablement un dispositif de type enhanced Forward Presence (eFP) qui « va monter en puissance dans les prochains mois, qui sera certainement effectif durant l’été et qui ressemblera à ce qu’on peut avoir dans les pays baltes ». Mais pas de calendrier précis pour l’engagement belge. « On parle a priori de trois à six mois. On verra en fonction de l’évolution de la situation », avançait Ludivine Dedonder.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/04/16/220-militaires-portugais-en-cours-de-deploiement-en-roumanie-22978.html

220 militaires portugais en cours de déploiement en Roumanie

220 militaires portugais en cours de déploiement en Roumanie : Lignes de  défense

Un détachement d'environ 220 soldats portugais a commencé à être déployé en Roumanie, dans le cadre des mesures de l'OTAN visant à renforcer le flanc oriental de l'Alliance. Ils vont rejoindre leurs camarades français et belges déjà sur place. 

Ce samedi, à la 90e base de transport aérien, a eu lieu la cérémonie organisée à l'occasion de l'arrivée  du premier détachement, composé d'environ 180 soldats (photos Vali Ciobîrcă):

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Ils ont été accueillis par le chef d'état-major des armées, le général Daniel Petrescu.
"L'accomplissement de vos missions en Roumanie est un moyen précieux pour préserver la paix. Le détachement portugais sera intégré dans les structures nationales et alliées, afin d'accroître la réactivité, l'interopérabilité et, last but not least, de mettre l'accent sur la solidarité alliée. L'armée roumaine a hâte de s'entraîner à nouveau avec les troupes portugaises. Nous avons fait notre part. Nous avons augmenté notre propre capacité de réaction et nous intervenons jour et nuit, 24h/24, 7j/7 et 365j/an dans les domaines des forces terrestres, aériennes et navales. La présence de troupes alliées en Roumanie est la nouvelle norme. Je souligne, une fois de plus, que les mesures adoptées sont éminemment défensives, adaptées à la situation sécuritaire dans notre zone de responsabilité ».

Le lieutenant général Daniel Petrescu, chef de la défense roumain,  s'entretient avec le vice-chef d'état-major de la Force aérienne, le général  David W. Allvin, lors d'une réunion au Pentagone, à Arlington, en

Le reste des soldats du détachement portugais, ainsi que leur équipement, arriveront en Roumanie dans les prochains jours. L'armée portugaise mènera, au cours des six prochains mois, des activités de formation avec des unités militaires de l'armée roumaine. 

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Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/roumanie-un-detachement-neerlandais-dans-le-battlegroup-francais-a-lete/

 Un détachement néerlandais dans le battlegroup français à l’été

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Les Pays-Bas vont à leur tour intégrer le groupement tactique « Tiger » créé en Roumanie suite à l’invasion russe de l’Ukraine et placé sous commandement français. Les militaires néerlandais participeront à renforcer le flanc oriental de l’OTAN au moins jusqu’en 2023.

 

Les Pays-Bas comptent envoyer 200 militaires en Roumanie dans le courant de l’été. Ils seront stationnés à Cincu, dans le centre du pays. Le mandat court pour une durée de 12 mois, soit trois rotations successives de quatre mois.

« Cette unité contribue à la dissuasion de l’OTAN par sa présence en Roumanie et les exercices qui y sont menés. Les militaires peuvent agir rapidement pour protéger l’espace de l’OTAN si nécessaire », annonce la Défense néerlandaise.
 

Ce détachement de la taille d’une compagnie sera issu de la 11ème brigade aéromobile. Environ 150 bérets rouges sont déjà présents en Roumanie depuis le 28 février, où ils s’entraînent aux côtés des militaires roumains et américains. Leur présence a été prolongée jusque fin avril.

Le contingent attendu à l’été fera partie du groupement tactique « Tiger » mené par la France et composé, selon la Défense néerlandaise, de 900 militaires. Ils pourraient être précédés par 85 militaires du génie déployés dès le mois prochain. Leur mission durant six mois ? Préparer les infrastructures nécessaires à l’accueil des différentes unités, tant hollandaises qu’étrangères.
 

Décorrélé du groupement conduit par la France, le déploiement de sapeurs reste néanmoins « soumis à la planification française et au besoin potentiel d’une capacité de génie », explique le ministère de la Défense.

Hormis cette intégration à la future présence avancée renforcée (eFP) en Roumanie, les Pays-Bas participe notamment au dispositif eFP actif en Lituanie. Entre 250 et 270 militaires néerlandais y sont régulièrement projetés depuis 2017. Cette contribution pourra être portée à 350 soldats à compter de la mi-2022.
 

Dans le domaine terrestre, les Pays-Bas maintiennent également en alerte des capacités HUMINT et PSYOPS dans le cadre de la VJTF, ainsi qu’un bataillon interarmes de ± 800 soldats au profit de la NATO Readiness Initiative (NRI).

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/05/19/un-systeme-sol-air-moyenne-portee-mamba-deploye-en-roumanie-23065.html

Un système sol-air moyenne portée Mamba déployé en Roumanie

Ukraine: Paris déploie un nouveau système de défense sol-air en Roumanie –  Site de la chaîne AlManar-Liban

La France déploie depuis le 16 mai en Roumanie un système sol-air moyenne portée Mamba et un Centre de management de la défense dans la 3e dimension (CMD 3D). Depuis le mois d’août 2021, un tel système avec des missiles ASTER 30, est opérationnel sur la Base aérienne projetée (BAP) au Levant.

Europe - Mission AIGLE : renforcement de l'engagement des armées françaises  en Roumanie

Ce système de défense sol-air, qui est mis en œuvre par une centaine d’aviateurs, permet de faire face aux menaces que fait peser le conflit en Ukraine. Le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l'état-major, a expliqué lors d'un point-presse que le système Mamba était "avant tout destiné à protéger la base aérienne de l'Otan" qui accueille plusieurs milliers de soldats. "C'est sa première vocation", a-t-il insisté.

Le système est connecté au système de défense roumain et à celui de l'Otan, qui en assure le commandement.

Les armées françaises sont présentes en Roumanie depuis le 26 février. Mais ce déploiement en urgence de quelque 500 militaires a été depuis pérennisé, intégrant en alternance une compagnie belge ou néerlandaise.

Depuis le 1er mai, le bataillon multinational constitue le Battle group forward presence (BG FP), dont la France est nation-cadre. À terme, le BG FP sera basé à Cincu, dans le centre de la Roumanie. Il intégrera en alternance une compagnie belge ou néerlandaise. Il fait partie des 4 bataillons supplémentaires déployés par l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe (avec la Slovaquie, la Hongrie et la Bulgarie).

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2022/06/27/le-format-de-la-force-de-reaction-de-lotan-va-passer-a-plus-de-300000-militaires/

Le format de la force de réaction de l’Otan va passer à plus de 300’000 soldats

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Créée en 2002 afin d’apporter une réponse militaire à une éventuelle crise, la Force de réaction rapide de l’Otan [Nato Response Force – NRF] se composait, jusqu’en 2014, d’une brigade terrestre multinationale [avec cinq bataillons de manoeuvre], d’unités de forces spéciales, d’une équipe opérationnelle NRBC [nucléaire, radiologique, biologique et chimique], de plusieurs groupes maritimes [dont les Standing NATO Maritime Group et les Standing NATO Mine Countermeasures Group] et d’une composante aérienne.

Au total, elle concernait environ 20’000 soldats.

L’annexion de la Crimée par la Russie ainsi que les tensions apparues dans les régions de la Baltique et de la mer Noire ont conduit l’Otan à quasiment doubler l’effectif mis à la disposition de cet NRF, en les portant à 30’000/40’000 soldats.

En outre, une « Force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation » [VJTF], capable de déployer les éléments de tête d’une brigade terrestre de 5’000 hommes à très court préavis si nécessaire, a été mise en place. De même qu’un « groupe initial de forces de deuxièmes échelon » [IFFG], devant être capable d’intervenir rapidement après la VJTF.

A priori, et d’après les annonces faites par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, ce 27 juin, soit à la veille du sommet de Madrid, la NRF va de nouveau évoluer, afin de tirer les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

« Je pense que les Alliés vont dire clairement à Madrid qu’ils considèrent la Russie comme la menace la plus importante et la plus directe pour notre sécurité », a commencé par dire M. Stoltenberg. Sur ce point, il est à noter que l’Espagne a fait savoir qu’elle insisterait pour que l’Otan n’oublie pas les menaces sur son flanc sud.

« Les menaces viennent autant du flanc sud que du flanc est », a en effet affirmé, la semaine passée, Jose Manuel Albares, le ministre espagnol des Affaires étrangères, citant « l’utilisation politique des ressources énergétiques et l’immigration illégale » en Afrique. Et, notant l’implication de la Russie au Mali et en Centrafrique, via le groupe paramilitaire Wagner, il a même estimque que les « menaces du sud sont de plus en plus des menaces russes du sud ».

« Nous avons cette guerre en Europe, mais la situation en Afrique est vraiment préoccupante », a insisté Margarita Robles, sa collègue de la Défense, en référence aux groupes jihadistes actifs au Sahel.

Quoi qu’il en soit, pour M. Stoltenberg, le sommet de Madrid sera « un tournant et plusieurs décisions vont être prises ». Ainsi, a-t-il continué, « nous allons renforcer nos groupements tactiques dans la partie orientale de l’Alliance, jusqu’au niveau brigade ».

Actuellement, huit groupements tactiques ont été déployés sur le flanc Est de l’Otan, plus précisément dans les trois pays baltes, en Pologne, en Roumanie [avec la France comme « nation cadre, ndlr], en Bulgarie, en Slovaquie et en Hongrie. Selon M. Stoltenberg, il seront « renforcés par des unités pré-désignées dans d’autres pays de l’Alliance, appelées à intervenir dans ces pays où des armements lourds auront été prépositionnés ».

Quant à la NRF, elle sera donc « transformée », son format devant être fortement augmenté. Il est en effet question de le porter plus de 300’000 hommes. Ce sera même « bien au-dessus », a assuré le secrétaire général de l’Otan, pour qui « l’ensemble de ces mesures constitue le plus grand remaniement de notre défense collective et de notre présence depuis la Guerre Froide ». Et, a-t-il dit, cela suppose pour les Alliés « d’investir davantage » en matière de défense.

En 2014, il avait été décidé de porter les dépenses militaires à 2% du PIB [et de consacrer 20% du budget au développement et à l’acquisition de nouvelles capacités]. Seul neuf pays membres ont atteint cet objectif [la France est à 1,9%, ndlr]. Or, d’après M. Stoltenberg, « pour répondre à la menace, cet objectif de 2% devient un plancher, plus un plafond ».

Ya Rab Yeshua.

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Flanc Est: des renforts français (dont un EM de brigade) déployables sur court préavis

Le renforcement du ''Flanc Est'' de l'OTAN en détail - Opérationnels SLDS

L'Elysée et l'état-major des Armées ont diffusé cette infographie en fin de matinée; elle précise le dispositif militaire français sur le flanc Est. Nouveauté: des éléments de renforcement en Roumanie. La France déploie déjà dans ce pays un "battle group" articulé autour du 8e RPIMa (renforcé par des éléments néerlandais), avec une composante Air et des moyens de défense sol-air.

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Selon le document, et comme précisé par l'EMA, des éléments préfigurateurs d'un état-major de brigade sont déjà sur place avec un noyau-clé "pour agréger éventuellement un PC de brigade et éventuellement une brigade projetée à partir de la France. Aucune brigade spécifique n'est à l'heure actuelle fléchée.

Ce dispositif français est proche de celui que préconisent Allemands et Britanniques qui ont annoncé que des éléments de renforts avaient été désignés pour l'Est européen mais que ces unités restaient sur le territoire national jusqu'à une éventuelle projection.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2022/07/07/otan-si-necessaire-la-france-envisage-de-deployer-lequivalent-dune-brigade-en-roumanie/

Si nécessaire, la France envisage de déployer l’équivalent d’une brigade en Roumanie

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Lors du somment de l’Alliance atlantique, organisé les 29 et 30 juin derniers à Madrid, le président américain, Joe Biden, a annoncé que les États-Unis enverraient jusqu’à 5’000 militaires de plus [soit l’équivalent d’une brigade de l’US Army] en Roumanie, où la France assure le rôle de « nation cadre » du groupement tactique multinational qui, composé essentiellement par le bataillon « fer de lance » de la Force de réaction rapide de l’Otan [NRF – Nato Response Force], y a été déployé après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Pour rappel, placé sous le commandement de l’Otan et opérant dans le cadre de la mission Aigle, ce bataillon de 800 soldats [dont 500 Français et 300 Belges] a donc pris ses quartiers sur la base Mihail Kogalniceanu, près de Constanta. Il a été par ailleurs renforcé par un détachement de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], lequel met en oeuvre un système de défense aérienne « MAMBA » [ou SAMP/T pour Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre].

Carte MICHELIN Mihail Kogălniceanu - plan Mihail Kogălniceanu - ViaMichelin

À l’avenir, ce « Battle group forward presence » [BG FP] rejoindra le camp de Cincu, qui est actuellement en train d’être construit par le détachement « génie » de la mission Aigle [nom de la contribution française à ce bataillon, ndlr], renforcé par ses sapeurs néerlandais, roumains et américains.

Cela étant, à Madrid, et après avoir souligné la « réactivité » des forces françaises pour se déployer à Constanta, le président Macron fait part de la volonté de Paris de « renforcer encore » le dispositif actuellement en place afin de « répondre aux besoins de nos alliés européens en tant que de besoin, comme cela sera le cas au niveau d’une brigade en Roumanie ». Et d’insister : « Comme pour les autres alliés qui sont nations-cadres pour les différents déploiements, la France a décidé de prendre cet engagement à l’égard de la Roumanie et de l’ensemble des alliés ».

Pour le moment, et selon une infographie qu’il a diffusée la semaine passée, l’Élysée n’a évoqué que des « éléments préfigurateurs d’un état-major de brigade renforçables sur très cout préavis » ainsi que des « éléments de renforcement, en alerte, projetables en urgence à partir de la France ».

Pour assurer la sécurité de nos alliés et partenaires européens contre la menace que la Russie constitue désormais, les alliés de l'OTAN, dont la France, renforcent la posture de dissuasion et de défense sur le flanc oriental. pic.twitter.com/pJKytkGtwk

— Élysée (@Elysee) June 30, 2022

 

Ainsi, et comme l’a décidé M. Macron, la France doit « pouvoir élever » son engagement en Roumanie « au niveau d’une brigade, si la situation le réclamait », c’est à dire déployer plusieurs milliers de soldats. « L’état-major [des armées] est en train de planifier cela », a précisé Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, dans un entretien donné au quotidien Les Échos, le 4 juillet.

Lors de sa première audition à l’Assemblée nationale depuis qu’il a pris ses nouvelles fonctions, M. Lecornu est revenu sur le rôle de « nation cadre » tenu par la France en Roumanie. Un « rôle clé », a-t-il souligné, qui « passe par une défense du ciel et la construction d’une base militaire à Cincu, qui permettra d’accueillir un certain nombre de forces interalliées », dont, éventuellement, une brigade.

« Si malheureusement besoin en était », il faudra « élever notre capacité au « niveau de type brigade », ce qui « est là aussi complétement inédit depuis la fin de la Guerre Froide », a déclaré M. Lecornu.

Par le passé, une brigade était composée de deux régiments… Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, puisqu’une brigade type de l’armée de Terre [dite « interarmes »] en compte au moins six.

Cependant, et contrairement ce qu’a soutenu le ministre, un tel déploiement ne serait pas « inédit » puisque l’armée de Terre a déployé environ 5’200 soldats au plus fort de l’opération Serval, en février 2013. Soit, justement, l’équivalent d’une brigade.

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

https://www.forcesoperations.com/roumanie-montee-en-puissance-de-la-releve-neerlandaise/

Montée en puissance de la relève néerlandaise

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Une centaine de parachutistes néerlandais ont décollé ce mardi de la base aérienne d’Eindhoven en direction de la Roumanie. Ils y relèveront le contingent belge engagé au sein du Collective Defense Battle Group (CDBG), l’ex-Battle Group Forward Presence créé en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et placé sous commandement français.

Les 130 bérets rouges de la 11e brigade aéromobile intègreront le groupement tactique « Chimère ». Depuis la mi-juin, celui-ci est armé par une compagnie d’infanterie, un état-major tactique et le train de combat n° 2 du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine ainsi que par un escadron d’AMX-10 RC du 1er régiment de hussards parachutistes. Soit, plus de 500 militaires et environ 150 véhicules français et néerlandais. À terme, la France prévoit d’intégrer 750 militaires français dans ce CDBG.
 

« De par sa présence en Roumanie et les exercices que les militaires y mènent, ce groupement tactique contribue à la dissuasion vis-à-vis de la Russie. Ce déploiement contribue également à rassurer les alliés dans la région. Si nécessaire, les militaires peuvent intervenir rapidement pour protéger la zone du traité de l’OTAN », commente le ministère de la Défense des Pays-Bas.

Europe - Mission AIGLE : renforcement de l'engagement des armées françaises  en Roumanie

Trois relèves néerlandaises vont se succéder au cours d’un mandat établi pour 12 mois. Les paras seront casernés sur la base de Cincu, dans le centre du pays. Une emprise dont les infrastructures sont actuellement en plein refonte afin de pouvoir accueillir jusqu’à 1500 militaires d’ici la fin de l’année. 
 

Le contingent belge initial est rentré, mais la Composante Terre conserve une présence sur le sol roumain. Elle vient de détacher 70 militaires des 11e et 4e bataillons du génie, du 18e bataillon logistique et du 10e groupe systèmes de communication et d’information (CIS). Au cours des prochains mois, ils participeront à la construction du camp de Cincu en coordination avec leurs homologues français et néerlandais. 

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/09/25/a-cincu-en-roumanie-les-sapeurs-francais-belges-et-neerlandais-construisent.html

A Cincu, en Roumanie, les sapeurs français, belges et néerlandais construisent la base otanienne

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En début d’année, l'Otan a décidé de renforcer sa présence dans la partie orientale de son territoire en mettant sur pied quatre nouveaux groupements tactiques multinationaux en Bulgarie, en Hongrie, en Slovaquie et en Roumanie. Ils s'ajoutent à ceux déployés depuis 2017 en Estonie (avec une présence française), en Lettonie, en Lituanie et en Pologne.

En Roumanie, des militaires du génie français, néerlandais et belges construisent actuellement un camp pour accueillir de 800 à 1000 hommes d'ici l'hiver. Ces travaux ont lieu à Cincu, le plus grand camp d'entraînement national dans le sud du pays (photos Daniel MIHAILESCU, AFP) .

Ces travaux, probablement terminés avant novembre pour la partie accueil, s’inscrivent dans la décision de l’Otan de renforcer sa présence permanente à l’Est de son territoire et de baser en Roumanie un Battle Group Forward Presence. Côté français, ce BGFP est renforcé par un détachement Air MAMBA, un détachement du génie et un Elément de soutien national (ESN). .

Les sapeurs français travaillent actuellement sur le construction d'un dépôt de munitions.

D'autres soldats du génie, dont les Belges, mettent en place des préfabriqués qui arrivent tout droit du Mali d'où l'armée française a évacué ses moyens d'hébergement, de restauration, de stockage, de commandement etc.

Les sapeurs néerlandais travaillent eux sur la construction d'une dalle qui accueillera les véhicules et les ateliers.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/11/lafrance-renforce-encore-son-dispositif-a-l-est-de-l-europe-23382.html

La France renforce encore son dispositif à l'est de l'Europe

Renforcement de la posture défensive et dissuasive de l'OTAN sur le flanc  est de l'Europe | Ministère des Armées

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a rendu compte devant le Sénat, lors de son audition devant la commission des affaires étrangères, de La Défense et des forces armées, d’une décision prise lundi soir par le président de la République, sur proposition du chef d’état-major des Armées.

Cette décision porte sur un rehaussement de notre posture défensive sur le flanc est de l’Europe et de l’Alliance Atlantique, au regard de la violence des combats en Ukraine dans cette guerre menée par la Russie.

La France va déployer : 
- une compagnie renforcée de véhicules blindés de combat d’infanterie en Roumanie, ainsi qu’un escadron de chars Leclerc (deux pelotons à 4 chars, plus probablement 4 spares (si on les trouve, selon les cavaliers). La mission Aigle compte déjà 370 soldats français (dont 100 d'un détachement de missiles sol-air); il faut compter 200 hommes de plus.


- des Rafale en Lituanie pour assurer la défense du ciel (leur nombre n'a pas été précisé et le cabinet du ministre a refusé d'en dire plus. Mais un plot à 4 avions est prévisible, de façon à avoir deux avions opérationnels). 


- une compagnie d’infanterie légère en Estonie, soit 120 hommes. En Estonie sont déjà déployés 300 soldats français et leurs 35 véhicules dans le cadre du bataillon otanien sous commandement britannique.

Double casse-tête!
Il va falloir trouver des moyens (hommes et matériels) et assurer la logistique. L'armée de Terre planche sur ce sujet depuis hier.

Un effort significatif?
Le volume de troupes reste limité; entre les moyens terrestres et aériens, ce sont moins de 400 soldats qui vont partir. Ils renforceront les quelque 700 soldats déployés en Estonie et en Roumanie. Ce qui constitue une hausse de 50% des effectifs. En termes ce capacités militaires, c'est un renfort limité. En termes d'affichage politique, ce "rehaussement" témoigne de la volonté française d'être sur les frontières avec la Russie, en soutien de nos alliés de l'Otan, comme l'avait promis le chef de l'Etat français. 

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Ya Rab Yeshua.

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 La mission Aigle va prendre de l’épaisseur
https://www.forcesoperations.com/wp-content/uploads/2022/10/Mission-Aigle-renforcement-Leclerc-800x407.jpg

Le volet terrestre de la mission Aigle va prendre de l’épaisseur.

Une compagnie d’infanterie sur VBCI, ainsi qu’un escadron de chars Leclerc seront déployés prochainement en Roumanie, succédant au contingent formé depuis l’été par la 11e brigade parachutiste.

« Le président de la République a décidé de rehausser notre posture défensive (…) sur le flanc est de l’Europe en déployant une compagnie renforcée de véhicules de combat d’infanterie ainsi qu’un escadron de chars Leclerc », déclarait cet après-midi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, en commission Défense du Sénat.
 

« Nous continuons, dans le cadre de nos mission de défense, de dissuasion, de protection du flanc oriental de l’Europe, d’accompagner ces pays, notamment la Roumanie », a continué le ministre des Armées. À première vue, ce renforcement sera effectif durant les premières semaines de 2023.

Le scénario, dans les cartons depuis longtemps, aura mis du temps à être adopté.
 
Il concerne à première vue la 7e brigade blindée, l’une des brigades lourdes de l’armée de Terre, dont les régiments sont appelés à relever le contingent armé depuis l’été par le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) et ses appuis de la 11e BP.
 
Au rang des premiers concernés, les Diables Rouges du 152e régiment d’infanterie. Plus de 200 d’entre eux sont passés fin septembre par le centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB-94e RI) de Sissonne en vue de leur déploiement en Roumanie.
 
De source militaire, les VBCI du « 15.2 » seraient notamment accompagnés d’un escadron du 1er régiment de chasseurs. Un escadron repose en théorie sur quatre pelotons à quatre chars. La 2e brigade blindée prendrait la suite plus tard dans l’année, activant entre autres ses 12e régiment de cuirassiers et 501e régiment de chars de combat.
 

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2022/11/05/otan-deux-deputes-denoncent-les-conditions-de-vie-des-militaires-francais-deployes-en-roumanie/

Deux députés dénoncent les conditions de vie des militaires français déployés en Roumanie

Lors de ses voeux aux Armées, le 19 janvier, et alors que les tensions allaient crescendo entre l’Ukraine et la Russie, le président Macron fit part de la disponibilité de la France pour participer à une mission de type eFP [présence avancée réhaussée] de l’Otan en Roumanie en qualité de « nation cadre ».

Une semaine plus tard, des experts du ministère des Armées furent envoyés en Roumanie afin d’étudier les « paramètres » d’un éventuel déploiement de troupes françaises. Seulement, les évènements se sont par la suite précipités… avec le début de la guerre en Ukraine, le 24 février.

Aussi, à peine quatre mois plus tard, à la demande du commandant suprême des forces alliées en Europe [SACEUR] et dans le cadre de la mission Aigle, la France a envoyé sur les rives de la mer Noire 500 militaires appartenant à des unités placées en alerte au titre de la Force de réaction rapide de l’Otan [NRF – Nato Response Force]. Puis, ils y ont été rejoints par un contingent belge, fort de 250 hommes.

Évidemment, et comme à chaque « ouverture de théâtre », les conditions d’hébergement des militaires français [et belges] durant les premières semaines ont été « rustiques », celles-ci reposant d’ailleurs sur les capacités d’accueil du pays hôte. D’ailleurs, le quotidien « Het Laatste Nieuws » les a décrites à l’occasion d’un reportage réalisé à Constanta en mars dernier.

« Le campement de Constanta a été construit à la hâte. Sur un champ, quatre tentes kaki en guise de poste de commandement. Un peu plus loin, les soldats belges et français sont abrités dans de grandes tentes blanches. Il y fait étouffant à l’intérieur et les lits de camps sont collés les uns aux autres. Les soldats utilisent des filets de camouflage comme séparateurs de ‘pièces’ [afin] d’avoir […] un peu d’intimité », a détaillé le quotidien d’outre-Quiévrain.

Et celui-ci d’ajouter : « Les forces armées se plaignent de leurs repas », car « ce sont des rations de combat américaines et il n’y a que deux plats chauds », – et de la piteuse couverture internet dans la zone ».

Cela étant, un chantier visant à construire un camp militaire à Cincu a été lancé sans tarder. Mais, en attendant, il a donc fallu faire avec des conditions d’hébergement sommaires. Conditions qui ont fait l’objet d’un article publié par Mediapart, le 3 novembre. Ainsi, avance-t-il, les sanitaires seraient en nombre insuffisant, des préfabriqués revenus du Mali auraient été installés sans avoir été préalablement nettoyés et les ordures ne seraient pas ramassées. « C’est un bourbier, avec souris et chiens errants, témoignent les militaires, photos à l’appui », insiste la journaliste Justine Brabant.

Celle-ci fait également état de « repas jugés insuffisants », avec « une omelette et un pain de la veille, une soupe et quelques bouts de tomate ». Et de citer les confidences faites par un militaire auprès de ses proches, via WhatsApp : « J’ai faim, j’ai froid, j’ai sommeil ».

[THREAD] Les soldats français déployés sur la base de Cincu, en Roumanie (dans le cadre d’une mission de dissuasion au profit de l’Otan), témoignent dans Mediapart de leurs conditions de vie, qu’ils jugent indignes.https://t.co/rFHG7VpsVX

— Justine Brabant (@justinebrabant) November 4, 2022

 

Suite à cet article, deux députés, Bastien Lachaud et Aurélien Saintoul, tous deux membres de « La France insoumise » [LFI], ont dénoncé les « conditions de vie indignes des militaires déployés en Roumanie », en s’appuyant, dans un communiqué, sur des témoignages et photographies produits par Mediapart.

« Si ces faits […] sont avérés, alors nous faisons face à un sérieux problème en matière de logistique et de soutien. Il est d’autant plus grave que cela fait maintenant plus de huit mois que les militaires français sont déployés en Roumanie. S’agissant d’une mission dissuasive et défensive et non de combat, aucune excuse de rusticité ne peut non plus être avancée », ont fait valoir les deux parlementaires. « Au-delà, quel message dissuasif est envoyé à la Russie lorsque nos soldats ont froid et le ventre vide? », ont-ils ensuite demandé, avant de faire part de leur intention d’en saisir Thomas Gassiloud, le président de la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale.

À noter que les militaires belges, qui ont pourtant le droit d’adhérer à un syndicat, n’ont a priori pas fait état de telles difficultés… Et, dans son avis sur les crédits devant être alloués à l’armée de Terre en 2023, le député François Cormier-Bouligeon n’en a pas fait mention, alors qu’il a évoqué des problèmes du même ordre… mais pour les soldats français déployés en Estonie, dans le cadre de la mission Lynx.

S’agissant de la Roumanie, « le manque d’infrastructures disponibles a imposé le déploiement de moyens lourds du génie afin de construire un camp destiné à accueillir 1000 militaires à Cincu et un camp secondaire de 300 hommes à Constanta », a précisé M. Cormier-Bouligeon. Et les seules difficultés qu’il a évoquées portaient sur le manque d’interopérabilité avec les forces roumaines en matière de transmissions.

Quoi qu’il en soit, la construction du camp militaire de Cincu [qui portera le nom du général Henri Berthelot, est terminée. Cette nouvelle emprise, construite en un temps record par les sapeurs des 19e et 31e Régiment du Génie, avec le renfort de leurs homologues roumains, belges et néerlandais, a été inaugurée par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, le 3 novembre.

« Au total, plus de 6 hectares à flanc de colline ont été aménagés au profit des combattants de la mission Aigle, nécessitant 120’000 tonnes de matériaux. Une opération réussie, grâce à la bonne complémentarité du génie militaire et du service d’infrastructure de la défense », a souligné l’armée de Terre.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/11/06/mission-aigle-un-militaire-francais-retrouve-mort-dans-un-hotel-de-bucarest/

Mission Aigle : un soldat français retrouvé mort dans un hôtel de Bucarest

Venant d’arriver en Roumanie avec ses camarades, un soldat français, âgé de 41 ans, a été retrouvé mort à l’hôtel Pullman, à Bucarest, ce 6 novembre.

Les médias locaux avancent qu’il avait effectué son enregistrement à cet l’établissement trois jours plus tôt, pour y rester jusqu’au 3 janvier.

Selon des sources policières, le corps sans vie de ce militaire a été découvert par une femme de chambre, avec une paire de ciseaux plantée dans le cou. Les enquêteurs n’auraient constaté aucune trace d’effraction et de violence.

Une enquête a été été confiée au Service des homicides de la police locale, sous la supervision d’un procureur militaire, l’affaire ayant été prise en main par le parquet près le tribunal militaire de Bucarest. Probablement que la Gendarmerie prévôtale française y sera associée.

La chaîne télévisée d’informations roumaine Stirile ProTV avance que ce militaire français serait un sous-officier, fraîchement arrivé à Bucarest avec cinq autres de ses camarades.

« La principale hypothèse de travail les enquêteurs est celle d’un suicide. Mais des sources proches de l’armée française affirment que l’enquête ne doit pas non plus exclure l’hypothèse d’un crime », affirme Stirile ProTV. Et de préciser que les images prises par les caméras de surveillance de l’hôtel « pourraient être utiles ».

Pour le moment, l’État-major des armées n’a fait aucun commentaire. Par ailleurs, on ignore l’unité à laquelle appartenait ce militaire. Pour rappel, dans le cadre de l’Otan [et la mission Aigle], la France a déployé en Roumanie, précisément à Cincu, un bataillon ainsi qu’un unité de défense aérienne dotée du système Mamba.

Ya Rab Yeshua.

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Une circonstance plutôt étrange, d'autant que statistiquement le ciseau n'est pas très courant comme arme de suicide. Surtout quand on a une arme à sa disposition. 

Rip quand même .

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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https://www.forcesoperations.com/renforcer-la-mission-aigle-une-operation-dampleur-pour-les-logisticiens-de-larmee-de-terre/

Renforcer la mission Aigle, une opération d’ampleur pour les logisticiens de l’armée de Terre

Une manoeuvre logistique majeure est sur le point de s’achever sur le camp de Mourmelon, dans la Marne. Environ 150 véhicules de combat y ont été rassemblés et préparés par les logisticiens de l’armée de Terre avant leur départ pour la Roumanie afin de renforcer le Collective Defense Battle Group (CDBG) commandé par la France. 

 

La logistique, colonne vertébrale de la mission Aigle

En l’espace d’un mois, une quinzaine de convois routiers et ferroviaires auront permis d’expédier 150 véhicules de combat et une centaine de containers en Roumanie. L’enjeu ? La relève des éléments français du CDBG par un GTIA blindé aux capacités renforcées, conformément aux annonces officielles de la mi-octobre. Une fois pleinement opérationnel, ce GTIA blindé rassemblera plus de 700 militaires. Additionné aux autres détachements, essentiellement l’Échelon de soutien national et le détachement MAMBA installé à Capu Midia, il porte à plus de 1000 le nombre de soldats français présents sur le sol roumain au travers de la mission Aigle.
 

Parmi les derniers matériels chargés aujourd’hui sur un train militaire international, les 13 chars Leclerc qui armeront l’escadron du 1er régiment de chasseurs projeté en Roumanie. Ces chars et d’autres véhicules du segment lourd entameront d’ici la fin de la semaine le périple de 2000 km à travers cinq pays qui doit les amener jusqu’au camp de Cincu, au centre de la Roumanie. À la tête de l’opération, le colonel Samuel du National Contingent Command – Europe (NCC-Europe) de Lille. Il est, depuis avril et jusqu’à la fin de cette semaine, le responsable logistique de cet état-major ad-hoc chargé du contrôle opérationnel des forces terrestres françaises déployées en Europe.

 

À engagement exceptionnel, dispositif exceptionnel. Pour l’occasion, l’armée de Terre a installé une zone de regroupement et de projection (ZRP) à proximité du terminus ferroviaire de Mourmelon. L’ordre de formation d’une ZRP est tombé dès la mi-septembre. Celle-ci était opérationnelle deux semaines plus tard, juste à temps pour organiser les premiers départs. Étroitement surveillée, cette ZRP est armée par 70 logisticiens placés sous la houlette du capitaine Éric, du 516e régiment du train. Jusqu’à 180 personnels y auront été mobilisés au plus fort de son activité, lors de l’embarquement d’une vingtaine de VBCI. 

 

L’acheminement de ce GTIA blindé aura mis a oeuvre tant des moyens ferroviaires que routiers. Une procédure multimodale qui s’explique de plusieurs manières selon le colonel Samuel. « D’une part, parce que cela permet de moins solliciter des matériels routiers comme les porte-engins blindés [PEB]. Et, seconde raison, une fois arrivé sur place le matériel sollicite des plateformes logistiques différentes ce qui permet d’éviter leur saturation ». Seule différence notoire entre les deux modes d’acheminement : des délais de chargement et de déchargement un peu plus courts par voie routière. Pour certains parcs, les deux modes seront mis à profit. Une fois déchargés, les Leclerc franchiront ainsi la cinquantaine de kilomètres séparant la gare du camp de Cincu via PEB.  

Renforcer-la-mission-Aigle-une-operation 13 chars Leclerc et deux dépanneurs de chars Leclerc (DCL) font partie d’une deuxième phase majeure d’envoi de matériels du segment lourd en Roumanie
 

« Une période d’effort » pour les unités du COMLOG

Une manoeuvre de ce type, les unités du commandement de la logistique des forces (COMLOG) n’en avaient plus menée depuis longtemps. « Nous étions en Afghanistan et restons en Afrique sur des opérations d’une autre envergure, avec des matériels et des modes d’acheminement différents », souligne le colonel Samuel. « Un mouvement par la terre de cette ampleur en Europe, en nombre de véhicules et en kilomètres parcourus, n’avait probablement plus été réalisé depuis la guerre du Golfe », complète-t-il. 
 

« Nous sommes clairement dans une période d’effort logistique, puisque nous sommes en ouverture de théâtre. Cela comprend non seulement le volet de l’acheminement mais aussi celui de la construction du camp de Cincu », constate le colonel Samuel. Ce contexte particulier « est passionnant » pour des unités dont les savoir-faire sont aussi précieux que trop peu médiatisés. Il est aussi générateur de retours d’expérience. Pour le capitaine Éric, « le fait nouveau, c’est que nous soyons parvenus à monter une zone logistique en très peu de temps dans un espace à l’origine non dévolu à cela. L’expérience est particulièrement intéressante en ce sens où elle démontre la réactivité, la capacité d’adaptation des logisticiens français ». 

 

La bascule opérée ces dernières semaines met aussi en avant les enjeux actuels de la mobilité militaire. L’alignement normatif et administratif n’est pas encore totalement acquis entre les différents pays et traverser la moitié de l’Europe ne se fait dès lors pas sans contraintes. « Il faut anticiper au maximum ces mouvements de façon à obtenir les autorisations de chaque pays traversé », relève par exemple le colonel Samuel. Planifiée depuis longtemps, l’opération « est exactement dans les délais prévus à l’avance ».

 

L’action du COMLOG ne s’arrêtera pas à Cincu car, une fois déchargés, wagons et PEB ne reviendront pas à vide en France. Pour d’évidentes raisons, l’armada logistique se chargera également de rapatrier les véhicules du GTIA relevé et des unités de génie impliquées dans la construction des nouvelles installations de Cincu. Le tout sera acheminé jusqu’à la ZRP de Mourmelon, où les personnels du capitaine Éric rejoueront le processus dans le sens inverse. 

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Ya Rab Yeshua.

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  • 3 mois plus tard...

https://www.opex360.com/2023/02/17/les-lance-roquettes-unitaires-du-1er-regiment-dartillerie-ont-fait-parler-la-poudre-en-roumanie/

Les Lance-roquettes unitaires du 1er Régiment d’Artillerie ont fait parler la poudre en Roumanie

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Quand, en octobre dernier, il annonça un renforcement significatif de la présence militaire française sur le flanc oriental de l’Otan, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait notamment évoqué l’envoi d’un escadron de chars Leclerc et d’une compagnie de véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] en Roumanie, au titre de la mission Aigle.

Cependant, le renforcement du « Collective Defense Battle Group » [CDGB], dont la France est la « nation cadre », a été plus important qu’annoncé dans la mesure où le 1er Régiment d’Artillerie [RA], qui tient garnison à Bourogne, a déployé à Cincu [Roumanie] trois Lance-roquettes unitaires [LRU] parmi ceux qui lui restent… Pour rappel, sur les 13 qu’il possédait encore récemment, deux exemplaires ont été livrés à l’Ukraine en novembre 2022 et un autre serait hors d’usage.

Ce déploiement en Roumanie s’est fait dans une relative discrétion, même si la dernière version du dossier de presse de la mission Aigle, diffusée en janvier par l’État-major des armées [EMA], précise qu’une « batterie d’artillerie mixte du 1er RA », composée de trois LRU et de trois mortiers de 120 mm, a été engagée au sein du CDGB, aux côtés d’un escadron « Leclerc » du 1er Régiment de Chasseurs [RCh], d’une compagnie du 152e Régiment d’Infanterie [RI] et d’un unité du 3e Régiment de Génie [RG].

Mis en service en 2014, le LRU a connu son premier engagement deux ans plus tard, dans le cadre de l’opération Barkhane. À l’époque, il s’agissait de renforcer les capacités d’appui-feu du Groupement tactique désert Ouest et de pallier au retrait temporaire des Mirage 2000C. D’une portée maximale de 84 km, cette pièce d’artillerie est en mesure de détruire des cibles dans la profondeur avec des roquettes guidées à charge explosive de 90 kg, avec une précision de l’ordre de 4 mètres. Depuis ce déploiement au Sahel, les LRU étaient alors restés à Belfort…

Quoi qu’il en soit, ces trois LRU du 1er RA n’ont pas été envoyés en Roumanie pour faire de la figuration… puisque, avec des M142 HIMARS roumains, ils ont eu l’occasion de faire parler la poudre lors de l’exercice Eagle Royal 2023, qui s’est déroulé du 6 au 9 février.

« L’objectif de cet exercice, créé à l’initiative du CDBG avec l’appui du BFCE [ Brigade Forward Command Element ], était de développer l’interopérabilité technique et tactique du groupement d’artillerie du module AIGLE. Celui-ci se cloture par des tirs au mortier et par le tir des Lance-roquettes unitaires », a en effet expliqué l’EMA, dans son dernier compte-rendu des opérations.

« Dans le cadre de la mission Aigle, nos artilleurs ont mené un exercice de tir avec leurs frères d’armes roumains et américains. Nos LRU et les HIMARS roumains ont tiré simultanément plusieurs roquettes, preuve de leur interopérabilité! », a, de son côté, indiqué le 1er RA, via ses réseaux sociaux.

 

 

Cela étant, et alors que l’armée de Terre va de nouveau connaître de « profondes transformations », son chef d’état-major [CEMAT], le général Pierre Schill, avait plaidé pour renforcer et renouveler ses capacités de feux à longue portée d’ici 2027, lors de ses dernières auditions parlementaires.

« La guerre en Ukraine nous enseigne que les feux très longue portée sont décisifs : il nous faut réfléchir sur la solution à retenir », avait-il dit. Et a priori, la solution pourrait être le M142 HIMARS américain, comme l’a récemment suggéré M. Lecornu.

Ya Rab Yeshua.

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