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Informations sous-officier analyste d'écoute


François-Arnaud

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Bonsoir à tous.

Je me permets de faire mon tout premier post pour parler de la spécialité qui m'intéresse énormément actuellement si mon engagement venait se concrétiser : le renseignement. J'espère ne pas me tromper mais il me semble que ce domaine appartient au domaine de la transmission, ai-je tord ?

En effet plusieurs questions me trottent en tête concernant le grade de sous-officier, et le rôle d'analyste d'écoute. Je suis très intéressé par ce poste mais est-ce que ces analystes sont déployés sur le terrain ? Si oui, à quelle "distance" se situent-ils du conflit ? Cette spécialité m'intéresse mais la proximité avec les forces déployées en OPEX au combat est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur.

Concernant le grade de sous-officier, consacre-t-il plus de temps en tant que spécialiste ou "chef", "responsable" de plusieurs hommes ? Le fait d'être spécialisé dans l'analyse d'écoute qui est selon le site de l'armée de terre, un poste de sous-officier, m'intéresse plus que le fait d'être "chef".

 

Merci à vous, bonne soirée à tous !

Petite rectification, parlons plutôt du renseignement en général plutôt que de l'analyste d'écoute précisément. Y-a-t'il des rôles plus au contact que d'autres ?

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  • 5 mois plus tard...

Salut, j'ai attentivement lu ta description mais je préfère répondre à tes interrogations ici, ça permettra à d'autres de trouver les réponses plus facilement. 

L'infanterie et le renseignement sont deux domaines différents. Il ne faut pas espérer participer à des actions de feu tous les deux jours en travaillant dans le renseignement, tout comme il ne faut pas espérer tuer des terroristes tous les matins quand on est en infanterie. Bien sûr j'exagère volontairement la comparaison mais si tu souhaites faire du combat débarqué ce n'est pas dans le renseignement que tu vas t'épanouir. Cela ne signifie pas pour autant que tu resteras systématiquement derrière un ordinateur dans un CO. Tout comme être en infanterie ne signifie pas forcément faire des assauts contre l'ennemi mais peut se limiter à assurer la protection des camps. 

Les spécialités dans le renseignement sont très variées. Certaines te placeront à des milliers de kilomètres du conflit, quand d'autres t'approcheront au plus près de l'ennemi. Tout dépend de ce qui t'intéresse dans ce domaine. 

Pour ce qui est de la partie "commandement du sous-officier", saches que dans le renseignement tu es un technicien plus qu'un chef de groupe. L'aspect purement TTA du commandement est bien moins important qu'en infanterie. Si tu aimes t'appuyer sur le schéma classique d'une section je t'invite à te diriger vers une unité d'infanterie plutôt que dans une unité du renseignement. 

Enfin, prendre RDV dans un CIRFA est effectivement une bonne idée pour avoir des informations sur les métiers visés. Mais attention, certains métiers sont peu connus même des militaires eux-mêmes. Alors si tu peux tenter de faire une PMD voire une PMS dans une unité du renseignement pour pouvoir t'éclairer sur le sujet n'hésites pas. 

 

Bon courage dans ta quête d'informations et ta réorientation !

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Bonjour François,

Le renseignement n'est pas pas une "subdivision d'Armes", telles que "Infanterie, Cavalerie, Artillerie, Génie, Transmissions, Train, Matériel, etc..., mais un "domaine de spécialité" : celui de RGE (Renseignement/Guerre Electronique")...

(Il ne s'agit certes là que de sémantique administrative, mais qui a aussi son importance..)

§§

Concernant la spé "Linguiste d'écoute", elle est principalement exercée, concernant l'Armée de Terre, par des opérateurs des 44e RTrs, 54e RTrs, intégrés au COMRENS, et pour "l'inter-Armées" par ceux de la DRM, et, bien au-delà, des différentes composantes de la DGSE...

C'est une spécialité exigeant évidemment la maîtrise d'une langue rare d'intérêt opérationnel : chinois mandarin/cantonais, arabe classique/dialectal, coréen, russe, swahili, haoussa, lingala, yorouba, oromo, pachtoune, etc...suivant les zones de tension du moment...

(Attention : les progrès fulgurants de la traduction automatique ces dernières années pourraient tendre à faire évoluer cette spé, au moins dans les états-majors...)

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Il y a 1 heure, dragunov a dit :

C'est une spécialité exigeant évidemment la maîtrise d'une langue rare d'intérêt opérationnel

La maîtrise d'une langue avant l'engagement n'est pas obligatoire. En effet, le CFIAR est là pour apprendre la langue choisie. Cependant, la maîtrise d'une langue rare/intéressante "opérationnellement" parlant est un avantage certain.

@dragunov je me permets de préciser ce point pour ne pas décourager de potentiels candidats. 

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