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De « sérieux progrès » dans la création d’un bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois


BTX

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Le futur bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois n’est attendu qu’en 2028 mais ses premiers contours se dessinent déjà. Les réunions bilatérales se sont succédées au cours des derniers mois, avec pour principal objectif de ratifier un accord de coopération à l’été prochain.

 

Voici plus d’un an que la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg ont décidé d’écrire une nouvelle page de leur coopération militaire. Ce futur bataillon de reconnaissance au combat (ComBaT REConnaissance-Medium, CBTREC-M), c’est avant tout la réponse à « un objectif que le Luxembourg et la Belgique ont reçu de l’OTAN », rappelait il y a peu le ministre de la Défense luxembourgeois, François Bausch.

Le sujet a été confié fin janvier au groupe de travail binational Emersinde, piloté par les vice-chefs de la Défense de chaque pays. Depuis, les réunions selon la méthodologie DOTMLPFI de l’OTAN (Doctrine, Organization, Training, Materiel, Leadership, Personnel, Facilities, Interoperability), à laquelle ont été rajoutés les volets communication et budget. Un premier comité directeur s’est tenu le 15 juin dernier.
 

De « sérieux progrès » ont été réalisés dans toutes les lignes de développement, nous explique-t-on. « Il y a des pistes et des idées dans tous les domaines, mais rien n’est encore décidé », précisait le ministre de la Défense luxembourgeois, François Bausch, dans une récente réponse parlementaire. L’effort devrait aboutir à la signature d’un accord de coopération en juin 2023, un document qui deviendra la pierre angulaire du fonctionnement du futur bataillon.

D’autres rapprochements du même type existent ailleurs, notamment entre l’Allemagne et les Pays-Bas, mais aucun n’avait encore été tenté dans ce domaine et encore moins avec un tel degré d’intégration. Ce que l’OTAN en attend précisément est inscrit dans un document classifié. Une chose est néanmoins certaine, ses missions différeront de celles d’un bataillon ISTAR plus léger, plus agile et doté de moyens spécifiques.
 

Ce bataillon reposera sur quatre compagnies générées à égalité par chaque pays, soit environ 700 soldats. Pour l’instant, seule une des deux compagnies luxembourgeoises serait casernée en Belgique. L’autre resterait stationnée à la caserne Grand-Duc Jean de Diekirch, dans le nord-est du pays. Le commandement pourrait être assuré en alternance par un Belge et un Luxembourgeois, à l’instar de ce qui a été défini pour l’unité binationale A400M.

Question prioritaire, le choix du lieu d’implantation a fait l’objet d’un consensus lors du premier comité directeur. Validée par les deux chefs de la Défense et le ministre luxembourgeois, la proposition doit encore être soumise à l’aval du ministère de la Défense belge. En cas de feu vert, les deux ministres pourraient signer une lettre d’intention avant la fin de l’année.
 

L’alignement recherché dépasse par ailleurs le seul cadre bilatéral pour s’étendre à la structure belgo-française créée grâce au partenariat CaMo. Ainsi, le Grand-Duché du Luxembourg a déjà exprimé sa volonté d’entrer dans la bulle d’infovalorisation SCORPION pour garantir l’intéropérabilité avec ses deux voisins.

Les armées belge et luxembourgeoise signent un accord pour la création d'un  bataillon binational – À l'Avant-Garde

La même logique trilatérale pourrait un jour porter sur les véhicules.

La Belgique s’appuierait sur le Jaguar et le « Command and Liaison Vehicle » (CLV), une version du JLTV américain acquise en 2020. À l’horizon 2030, ce CLV s’effacerait au profit du véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE) conçu en coopération avec la France. Même son de cloche côté luxembourgeois. L’armée misera dans un premier temps sur le « Command, Liaison and Reconnaissance Vehicle » (CLRV), une plateforme différente du CLV belge et appelée à succéder aux Dingo et Humvee. Et si le VBAE ne pouvait répondre à un besoin immédiat, il remplacera vraisemblablement le CLRV dans un second temps, nous précise-t-on.

Ya Rab Yeshua.

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