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L’École nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent va encore prendre du volume


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http://www.opex360.com/2022/09/25/lecole-des-sous-officiers-de-saint-maixent-va-encore-prendre-du-volume/

École nationale des sous-officiers d'active — Wikipédia

Créée en 1963 à Saint-Maixent, l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA], passage obligé des futurs cadres de l’armée de Terre, qu’ils soient recrutés par voie directe ou semi-directe, avait vu son activité quasiment doubler, après la décision de porter l’effectif de la Force opérationnelle terrestre [FOT] de 66’000 à 77’000 militaires, suite aux attentats de janvier 2015.

À l’époque, l’ENSOA comptait quatre bataillons pour assurer la formation de sept promotions par an [trois pour le recrutement direct, quatre pour le recrutement semi-direct]. Et l’effectif de chacun d’eux passa de 280 à 360, voire à 400 élèves.

Pour faire face à cette hausse de son activité, l’ENSOA décida de réactiver, à compter de 2018, un cinquième bataillon [comme entre 2003 et 2005] afin d’accueillir les élèves sous-officiers issus du recrutement direct, leur formation étant deux fois plus longue que celle de leurs camarades recrutés parmi les militaires du rang.

Par ailleurs, l’ENSOA propose des stages de perfectionnement. Et, en la matière, les besoins ne cessent de s’accroître, sous l’effet de la réforme du parcours professionnel du sous-officier, lancée en 2020 par l’armée de Terre afin de répondre à la mise en oeuvre du programme SCORPION et au durcissement de la préparation opérationnelle liée à la perspective d’un engagement dit de « haute intensité ».

Selon les chiffres de l’armée de Terre, l’ENSOA forme entre 5000 et 6000 élèves et stagiaires par an, sans compter sa participation au projet des « Cadets de la défense »…

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Dans un entretien publié par le quotidien « La nouvelle République », son commandant, le général Alain Didier, a indiqué qu’à partir de 2025-26, l’ENSOA accueillera jusqu’à 7000 élèves et stagiaires par an. Ce qui exigera de renforcer également l’encadrement.

« La formation des sous-officiers évolue avec un nouveau parcours. Lorsqu’on met en parallèle l’exigence pour les combats de demain et la nouvelle politique de formation, les flux vont augmenter », a en effet avancé le général Didier. « On va passer à 7.000 élèves vers 2025-26, contre 6.000 aujourd’hui », a-t-il précisé.

Et d’expliquer : « La part des recrutements va augmenter et les sous-officiers reviendront plus régulièrement. La formation générale 3, qui permet de devenir chef de section, sera mise en place vers 2024-25. Le nombre de personnels permanents [600 actuellement] va augmenter mécaniquement ».

Et cela suppose aussi d’augmenter les capacités d’accueil de l’école. Deux nouveaux bâtiments destinés aux cadres ont d’ores et déjà été construits et un troisième, d’une capacité de 86 places, doit l’être d’ici la fin de cette année. Un effort est également fait pour rénover et améliorer les infrastructures existantes.

S’agissant du recrutement, l’ENSOA ne connaît [presque] pas de difficulté selon son commandant. « À la marge près de certaines spécialités, nous arrivons à avoir des promotions complètes », a-t-il assuré, admettant toutefois qu’il y a « quelques domaines dans lesquels c’est plus compliqué, par exemple les maintenanciers aéronautiques, comme dans le civil ».

« L’attractivité de l’armée de Terre tient au fait que les jeunes ne viennent pas seulement chercher un métier mais aussi un supplément d’âme, la volonté de s’engager, alors qu’il n’y a plus d’obligation de servir la France par les armes. Ils méritent toute notre attention. L’ambition de l’encadrement est de leur donner tous les outils pour devenir des chefs dans les enjeux des combats de demain, qui ne manqueront pas. C’est le cœur de notre sujet », a conclu le général Didier.

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Ya Rab Yeshua.

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