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Manticore 2022 : le 2e REP entre troisième dimension et champs immatériels


BTX

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https://www.forcesoperations.com/manticore-2022-le-2e-rep-entre-troisieme-dimension-et-champs-immateriels/

https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/63237fad534db357310ce4d5/large/image.jpg?v=1

 

Mission accomplie pour les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) impliqués dans l’exercice Manticore. Durant trois semaines, ceux-ci ont travaillé leur spécialité, le combat dans la profondeur par la 3e dimension, face à un ennemi à parité et dans un contexte d’engagement majeur. Un rendez-vous exigeant au cours duquel certains d’entre eux ont expérimenté de nouveaux outils et modes opératoires générateurs d’effets dans les champs immatériels. 

De projection en reprojection
 

L’espace d’une journée, le ciel au-dessus de Rodez aura vécu au rythme de l’exercice Manticore. Sans le savoir, les habitants de Rodez et des environs ont assisté à une nouvelle phase de cet exercice majeur : le largage de 400 légionnaires du 2e REP et de leurs appuis de la 11e brigade parachutiste.

Près de 3000 militaires de la 11e BP, de la 4e brigade d’aérocombat (4e BAC), du Commandement des forces spéciales terre (CFST), du Commandement du renseignement (COMRENS) et d’armées alliées sont sur la brèche depuis mi-septembre pour protéger la Septimanie, pays allié fictif envahi par un ennemi tout aussi fictif, Mercure. 

Si le scénario est connu, le format est inédit.
 
Manticore réunit pour la première fois les exercices Baccarat de la 4e BAC, Gorgone du CFST et Acinonyx de la 11e BP au sein d’une seule et grande manoeuvre. Un regroupement logique pour des unités qui ont cela de commun d’avoir la profondeur du champ de bataille pour espace naturel. À moins de six mois de l’exercice majeur Orion 2023, le format était idéal pour travailler les savoir-faire 3D en territoire ennemi en format interarmes, interarmées et interalliés. 
 
« Pour la brigade, l’un des axes d’effort était de travailler la reprojection de force », explique le colonel Baptiste Thomas, commandant le 2e REP depuis cet été. Manticore était un rendez-vous important pour le 2e REP, qui y aura engagé un tiers des ses effectifs avec les 1re et 3e compagnies, la compagnie d’appui et la compagnie de commandement et de logistique. Des compagnies restantes, l’une est mobilisée au profit de la mission Sentinelle et une autre est déployée en Nouvelle-Calédonie.
 
ANTICORE-2022-le-2eme-REP-entre-troisiem Crédits : 2e REP
Pour le GTIA constitué autour du 2e REP, ce saut sur Rodez représentait la quatrième et dernière phase majeure en 10 jours de combat.
 
Partis de Calvi à la mi-septembre, les légionnaires et leurs appuis ont débuté Manticore par la prise de l’aéroport de Castres. Une opération complexe durant laquelle la brigade aura déployé l’ensemble des ses moyens, dont les matériels du 17e régiment du génie parachutiste, un hôpital rôle 2 et une antenne de chirurgie de sauvetage (ACS). 
 

La zone aéroportuaire de Castres prise et sécurisée, le 2e REP a pu s’en servir pour une première reprojection vers Cahors, où les légionnaires se sont emparés de l’aérodrome et ont détruit les plots ennemis via un poser d’assaut. Un second point d’appui à partir duquel ils ont pu opérer une nouvelle reprojection dans la région ruthénoise, 100 km plus à l’est. Objectif : détruire un PC de brigade puis prendre appui le long de l’Aveyron aux côtés du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa).

Une action précédée de l’infiltration sous voile de commandos parachutistes (GCP), largués en pleine nuit d’un CASA pour s’enfoncer dans le dispositif adverse et renseigner, neutraliser d’éventuelles menaces sol-air et protéger la zone de largage.

 MANTICORE-2022-le-2eme-REP-entre-troisie

Crédits : 2e REP
Et si la sécheresse aura interdit l’usage de munitions d’entraînement, le 2e REP aura participé à renforcer le niveau de réalisme. Jusqu’à mobiliser son GCP pour former de faux partisans locaux aux fondamentaux du combat PROTERRE. Des forces partenaires jouées par le 3e régiment du matériel (3e RMAT), seul régiment de maintenance à vocation parachutiste de l’armée de Terre. Et pour parfaire le tableau, ces partisans s’exprimaient en serbe, le dialogue ne pouvant se faire que par l’entremise d’un « légionnaire traducteur », tandis que le chef de corps du 2e REP simulait une rencontre avec leur commandant.
 

L’une des particularités de Manticore, c’est sa durée. Celle-ci permet d’appuyer sur le facteur « fatigue », conformément au retour à la rusticité souhaité par l’ex-chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Thierry Burkhard, et poursuivi par son successeur, le général Pierre Schill. « La rusticité, c’est un axe d’effort permanent du régiment. Deux choses y concourent lors de Manticore : la durée et le fait de combattre à pied », souligne le colonel Thomas. 

« Un exercice de trois semaines, c’est assez rare et difficile à conduire pour un régiment seul. Ici, le fait d’être durant trois semaines sous les ordres de la brigade est très intéressant et notamment pour notre poste de commandement, qui cette fois a un rôle de joueur et non d’animateur. C’est à la fois passionnant et enrichissant pour un PC qui vient tout juste d’accueillir de nouveaux personnels ».
 

Un laboratoire pour les opérations PSYOPS

Pour la 11e BP, Manticore était l’occasion de se projeter sur de nouveaux espaces de conflictualité.
 
Derrière les actions de combat, l’exercice est aussi un laboratoire pour progresser sur la question des effets dans les champs immatériels (ECIm) au niveau tactique et dans le cadre d’un engagement majeur. Exemple parmi d’autres, l’usage des fake news est devenu un moyen supplémentaire d’obtenir la supériorité sans recourir à un confrontation directe. La maîtrise de l’espace informationnel est donc devenu un enjeu stratégique pour l’armée de Terre. Sous l’impulsion de son commandant, le général Benoît Desmeulles (note BTX = ancien chef de corps du 2e REP) la 11e BP a été désignée l’an dernier pour tester l’intégration d’équipes images régimentaires (EIR), rappelle le lieutenant Rodolphe. À la fois officier communication du 2e REP et responsable ECIm, celui-ci gère les équipes PSYOPS et EIR déployées pour Manticore. 

La compétence ECIm est nouvelle mais essentielle pour le 2e REP, un régiment dont l’action se déroule généralement au coeur des populations civiles.

Sa « Combat Camera Team » (CCT), formée en EIR, rassemble un sergent et deux caporaux autour d’une mission : dégainer caméra et appareil photo pour capter et traiter les images indispensables à la communication opérationnelle. Chaque image devient alors une « arme » potentielle contribuant à contrer la propagande ennemie et à rassurer la population sur les intentions des forces alliées. 

MANTICORE-2022-le-2eme-REP-entre-troisie La CCT du 2e REP en action lors d’un saut au cours de Manticore
Crédits : 2e REP
Ces nouveaux leviers d’influence ont été conjugués avec d’autres plus traditionnels. Les paras ont ainsi réalisé du tractage, un moyen régulièrement mobilisé en opération extérieure. Le groupe PSYOPS du 2e REP a lui eu recours à deux canons à sons prêtés par le Centre Interarmées des Actions sur l’Environnement (CIAE), créé il y a 10 ans à Lyon.
 
L’un, un canon HyperSpike HS-18 sur trépied, produit jusqu’à 156 db et porte à 2000 mètres. Porté à pleine puissance, il est capable de « sonner » un adversaire proche.
 
L’autre, un modèle LRAD-X plus compact et léger, produit 137 db mais dans un rayon réduit à 600 mètres. Et la combinaison de différents outils permet de maximiser les effets. Parmi les nombreux scénarios joués, une alerte invitant la population à éviter un bâtiment miné traité par un élément de fouille opérationnelle spécialisé (FOS) du 17e RGP. La CCT/EIR a ensuite produit des « images preuves » de la pose de mines antipersonnel par l’ennemi.
 

« En Afghanistan, cela était surtout utilisé pour s’adresser aux foules. Aujourd’hui, on a élargi le champ d’usages », nous explique l’adjudant-chef Festim, 28 ans au 2e REP et rompu depuis quatre ans aux opérations PSYOPS.

Grâce à leur banque de sons préenregistrés, ces haut-parleurs participent aussi à désorienter l’adversaire. Le modèle le plus léger peut, par exemple, être installé sur un véhicule. Il permet notamment au groupe de suivre la section de reconnaissance régimentaire (SRR) sur véhicule P4 et de diffuser des sons de véhicules blindés, de chiens ou d’hélicoptères pour « faire croire à l’ennemi que l’on se déplace dans une direction avec beaucoup de monde alors que l’action principale a lieu ailleurs » ou, en cas d’infériorité, pour fausser le rapport de force. 

 
MANTICORE-2022-le-2eme-REP-entre-troisie Les canons à sons utilisés par l’équipe PSYOPS du 2e REP durant Manticore
« Et ça marche », estime l’adjudant-chef Festim. « Nous multiplions les preuves d’intérêt pour ce type de matériel depuis deux semaines. Je croise des familles qui sont persuadées que nous avons des chiens, que nous réalisons des manoeuvres en hélicoptères sans que ce soit réellement le cas », commente-t-il. « Nous ferons un gros RETEX sur ce qu’il faut améliorer. Pour les PSYOPS, ce sera de travailler sur l’allégement de l’équipement. Pour la CCT, ce sera d’accélérer la remontée d’images tout en garantissant la protection des flux de données », complète le lieutenant Rodolphe.
 

D’autres outils PSYOPS déployés durant Manticore ne visaient que les forces adverses. C’est le cas du leurrage, une technique ancienne remise au goût du jour par la 11e BP. Un peu partout, ses régiments ont mobilisé leur imagination pour produire un large panel de leurres susceptibles de tromper l’adversaire, du camion GBC 180 camouflé en canon CAESAR aux faux mortiers de 81 mm, en passant par des véhicules légers PVP « VBCI » et un leurre gonflable représentatif d’un char, encore au stade expérimental. Et d’autres solutions conçues grâce à l’impression 3D par le 17e RGP, mais dont la sensibilité interdit d’entrer davantage dans les détails. 

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Ya Rab Yeshua.

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Super article très intéressant je mets ici un lien pour ceux qui comme moi se feraient des nœuds au cerveau avec les champs immatériels.

  https://www.penseemiliterre.fr/champs-immateriels-un-combat-de-l-information_114711_1013077.html

permet de démêler un peu la notion .😁

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Je ne sais pas ce qu'en penserait le "coco" qui avait quatre ans de svces et voulait quitter l'armée "qui coûtait cher et ne servait à rien".

Bizarrement il a disparu. Dommage.

BTX

Pour appuyer votre proposition YANN PYROMANE, je rajoute ce numéro de FANTASSINS

https://drive.google.com/file/d/1OEZfx-Q--rjhHu9kNrETzfmwFNyLJ-BF/view?usp=drivesdk

couv46

BTX

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/manticore-un-raid-a-laccent-belge-et-une-experimentation-pour-le-1er-rhp/

Un raid à l’accent belge et une expérimentation pour le 1er RHP

https://www.forcesoperations.com/wp-content/uploads/2022/10/Manticore-raid-a-laccent-belge-et-experimentation-pour-le-1er-RHP_02.jpg

Quand l’exercice Manticore s’est achevé la semaine dernière pour certains, d’autres ont continué le combat au-delà. C’est le cas du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP), qui a conduit un ultime raid avec une compagnie belge dans ses rangs et tout en continuant à expérimenter une nouvelle capacité de reconnaissance. 

 

Prendre conscience du tempo de la guerre

Installé dans une forêt en bordure de Rignac (Aveyron), le poste de commandement du 1er RHP est en effervescence ce matin-là. Après deux semaines de manœuvres, le groupement tactique interarmes (GTIA) Bercheny qu’il arme avec ses appuis de la 11e brigade parachutistes s’apprête à mener un raid dans la profondeur avec pour principal objectif la capture d’une usine électrique à Saint Chély d’Apcher (Lozère). 
 

Délicate, la manœuvre doit l’emmener à une centaine de kilomètres au nord-est de sa position, de l’autre côté du plateau de l’Aubrac et bien au-delà des lignes tenues par son voisin direct, le 2e régiment étranger de parachutistes. Pour l’occasion, le GTIA Bercheny a basculé sous les ordres de la 4e brigade d’aérocombat, une imbrication que le régiment aura été le seul à jouer au sein de la 11e brigade parachutiste. Pour les parachutistes, le rapprochement se traduit aussi par l’appui d’un sous-groupement aéromobile, soit huit hélicoptères Gazelle.

Manticore-raid-a%CC%80-laccent-belge-et- Avant de mener un dernier raid, les cavaliers du 1er RHP avaient joué une manœuvre de franchissement discontinu sur le Tarn avec l’appui du 17e régiment du génie parachutiste (Crédits : 17e RGP)
« Nous sommes totalement dans le travail dans la profondeur, parce que l’ALAT nous apporte la capacité à aller loin et vite, quand notre rôle est d’apporter l’empreinte au sol. Les enjeux d’articulation sont passionnants », nous explique le colonel Christophe de Ligniville, commandant le 1er RHP depuis l’été. 
 

« Manticore est important, car il nous permet de travailler une dimension peu commune », ajoute-t-il. Avec 3000 militaires français et étrangers engagés durant trois semaines face à un ennemi à parité, « vous jouez réellement la friction de la guerre. Nous ressentons le terrain, la durée et la rusticité ». 

La durée permet de « prendre conscience du tempo de la guerre, avec ses phases obligatoires d’arrêt, de préparation de l’action future, de recomplétion et de repos entre deux séquences », relève le commandant du 1er RHP. Cet enchaînement rend complexe les actions de commandement et de régénération de forces et « permet de toucher du doigt notre capacité à agir dans la profondeur ». « Jusqu’où pouvons nous aller et à partir de quand la poursuite de l’action n’est plus à notre portée ? », questionne-t-il. 
 

Une manœuvre à l’accent belge

Parmi les treillis Centre-Europe des armées françaises, quelques « intrus » à l’accent et au bariolage caractéristiques. Pour mener ce raid, le GTIA Bercheny intégrait en effet une compagnie de parachutistes du Special Operations Regiment (SO Regt) belge.
 
Une unité formée autour des 17e et 22e compagnies du 3e bataillon de parachutistes (3 PARA) et de détachements, entre autres, du 2e bataillon de commandos, du 6e groupe CIS et du 14e bataillon médical. Et un format binational peu courant pour lequel la partie belge se préparait depuis février. 
 

La démarche est intéressante pour le 1er RHP, qui ajoute un élément d’infanterie légère dans son dispositif. « Finalement, les paras belges travaillent dans le même espace-temps. Nous sommes très interopérables dans nos procédures », souligne le commandant de la 17e Cie et du détachement belge, le capitaine Dieter. L’une des rares contraintes majeures relevait finalement de la différence des systèmes d’information et de communication, qui oblige à basculer sur une fréquence fixe analogique. 

Manticore-raid-a-laccent-belge-et-experi (Crédits : 1er RHP)
La barrière de la langue – le 3 PARA est essentiellement néerlandophone -, les systèmes de communication et les modes opératoires diffèrent parfois, mais l’exercice s’avère bénéfique des deux côtés. « Notre approche en tant qu’infanterie légère est différente de nos camarades français, alors l’un apprend forcément de l’autre. Nos radios, par exemple, ne sont pas compatibles, ce qui nous oblige à être créatifs », explique le capitaine Dieter. 
 

Pour lui, un exercice conjoint d’une telle ampleur est une première. « Notre spécialité, c’est de travailler derrière les lignes, dans la discrétion et avec des moyens légers. Notre plus-value, c’est la force de frappe ciblée au contact ». Un effet « coup de poing » que les paras belges grâce à leur armement, dont des mortiers de 60 mm et mitrailleuses Minimi, et leur mobilité, grâce à leurs véhicules légers FOX RRV et Unimog. 

La montée en puissance du SGRC
 
Manticore, c’était également le cadre idéal pour faire travailler un sous-groupement de renseignement au contact (SGRC), « une capacité en train de monter en puissance », rappelle le chef de corps du 1er RHP.
 
Capacité ad-hoc plutôt que structure organique, le SGRC est généré par le regroupement d’une section ou d’un escadron de reconnaissance régimentaire et de capteurs spécialisés fournis par d’autres unités. « Le niveau d’emploi de l’ERR n’est alors plus le même, car le capitaine est alors aussi en mesure de travailler au profit de la brigade ». 
 

Expérimenté l’an dernier par les troupes de montagne, le SGRC constitué pour Manticore reposait cette fois sur l’ERR du 1er RHP, des pelotons sur VBL auxquels viennent s’agréger les radars Murin et nano et micro-drones du 35e régiment d’artillerie parachutistes et des moyens de guerre électronique apportés par le 54e régiment de transmissions (COMRENS). 

Manticore-raid-a%CC%80-laccent-belge-et- Le SGRC armé par les hussards parachutistes, un nouveau pion conçu pour éclairer en amont des troupes, détecter et modeler l’ennemi (Crédits : 1er RHP)
« L’idée de ce SGRC, c’est d’apporter de la profondeur au brigadier et d’identifier l’axe d’effort ennemi, voire de le modeler. Le gros de son effet est de l’ordre du renseignement, mais il peut réaliser de la destruction d’opportunité ou de modelage grâce à ses missiles antichars MMP. Autrement dit, contre une cible à haute valeur ajoutée présente dans son dispositif ou pour canaliser l’ennemi vers une zone où l’attend le reste de nos éléments ». Ce second scénario aura d’ailleurs été joué par le SGRC, avec le 2e REP pour force d’arrêt.
 
MURIN : le radar en devenir pour la surveillance terrestre du programme  Scorpion

« Maintenant que l’on a testé cela, on en voit tous les bénéfices ». Parmi les pistes étudiées pour le futur, il serait question d’intégrer au sein du régiment les volets radar et drone. Des capacités moins spécialisées, plus « accessibles » et dont l’internalisation permettrait aux radars Murin du 35e RAP de se reconcentrer sur leurs cœurs de mission, la localisation de cibles mobiles et l’aide aux tirs de l’artillerie. 

Ya Rab Yeshua.

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Exact. Ce type d'exercice a dû coûter un bras. Mais si on veut préparer sérieusement nos unités des trois armées au combat à "haute intensité", il faudra y mettre les moyens. Et sur le long terme, durablement.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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