BTX Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 http://www.opex360.com/2022/10/15/le-ministere-des-armees-lance-loperation-poignees-de-porte/ Lancé en 1996, le plan « Vivien » devait améliorer les conditions de vie et d’hébergement dans les casernes et autres bases............... En 2014, alors ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian s’en offusqua… Et il lança le plan « Condition de vie du personnel », doté de 627 millions d’euros afin de résorber les 697 « points noirs » qui avaient été identifiés...................... Au même moment, un autre rapport, publié par le sénateur Dominique de Legge, dénonça la « dégradation de l’état moyen des infrastructures » du ministère des Armées, avec des exemples à l’appui. « Pour que l’objectif de doter nos armées d’un budget correspondant à 2 % du PIB ait du sens, on ne peut pas laisser l’état des équipements et des infrastructures se dégrader, augmentant à terme les besoins », fit-il valoir. Évidemment, des conditions de vie dégradées [si ce n’est insalubres dans certaines casernes et bases] ne jouent pas en faveur du moral des soldats et, partant, de leur fidélisation. D’où une enveloppe d’un milliard d’euros prévue dans la LPM 2019-25 pour y remédier, dont 520 millions d’euros pour l’amélioration du logement des militaires du rang, 310 millions d’euros pour celui des cadres célibataires et 120 millions pour l’hébergement d’accueil temporaire. « L’époque des dortoirs est révolue », avait lancé Florence Parly, alors ministre des Armées, lors d’une visite au 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine [RPIMa]. En outre, en juillet 2018, l’armée de Terre et le Service d’infrastructure de la Défense [SID] signèrent la directive « SPIRALE » [Soutien de proximité de l’infrastructure pour les réparations, les aménagements légers et l’entretien] afin de permettre à « tout le personnel militaire non spécialisé de participer au maintien en condition du casernement en réalisant de petits travaux, donnant par là même un levier d’action supplémentaires aux chefs de corps ». En clair, il n’était plus besoin de remplir un formulaire en triple exemplaire pour changer une ampoule ou remplacer une poignée de porte. La situation s’est-elle améliorée ? « En ce qui concerne les infrastructures, une inertie existe entre les milliards votés à Paris et la réalité sur le terrain. Nous en sommes conscients », a reconnu Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors d’une audition au Sénat, le 13 octobre. En effet, comme l’admet son ministère, « malgré d’importants efforts entrepris, l’état actuel de nos infrastructures reste marqué par une ‘dette grise’ issue de nombreuses années de sous-investissements et d’un décalage important entre la remontée en puissance de nos armées, actée lors de la LPM en cours, et la livraison effective d’infrastructures neuves ou rénovées ». D’où, à l’instar de son collègue de l’Intérieur, Gérald Darmanin, la décision de M. Lecornu de lancer l’opération « Poignées de porte ». « Face aux irritants rencontrés au quotidien par les militaires et personnels civils de la Défense sur le terrain », le ministre « a décidé le lancement d’une opération ‘Poignées de porte’. […] L’objectif est ainsi de générer des effets visibles et immédiats sur l’amélioration du quotidien au sein des armées, directions et services », a en effet annoncé le ministère des Armées. Concrètement, il s’agit d’un plan de réalisation d’opérations d’entretiens et de petits travaux. Le ministère de l’Intérieur y a consacré une budget de 26 millions d’euros en 2020, pour engager 3700 opérations dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie. L’opération du ministère des Armée est plus modeste sur le nombre de travaux à réaliser puisque 1200 ont été identifiés comme « prioritaires et rapidement engageables sur les différentes emprises militaires sur le territoire national et à l’étranger ». En revanche, le montant de l’enveloppe sera plus important étant donné qu’il est question de 40 millions d’euros. « Ces travaux seront engagés à l’initiative des acteurs locaux en lien avec le tissu économique de chaque territoire concerné », précise le ministère des Armées qui en donne le détail : remplacement de chaudières, amélioration de l’isolation des locaux, réfection d’éclairages extérieurs nocturnes, rejointement de murs, réfection de dallages en béton, mise en peinture de locaux, réfection de murs, plafonds et douche, rehaussement de rampe de sécurité dans des escaliers, réparation de systèmes incendie, remise en état de la vidéo surveillance, changements de fenêtres et de portes, etc. Photo : École des Mousses – SID Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 Si je ne m'abuse, cet entretien de proximité était réalisé, jusque dans les années 80' du moins, par le personnel du "casernement", voire par celui de la "compagnie de semaine" !... Résilience... ? 🙄 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
papamili Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 je me rappelle des militaires menuisiers, électriciens, maçons et autres qui entretenaient les bâtiments. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 La majorité d'entre-eux étaient des "appelés". Objectivement, pour avoir suivi en interne la transition "conscription-professionnalisation"... Enorme dégradation pour tous les postes de soutien. (SH, San, Log, Trans infra, Rh, Méca, Mat..)... "Fallait bien satisfaire Billancourt"... 😀 Quant à la suite, "RGPP" et consorts... Non, rien... 😶 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 15 octobre 2022 Auteur Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 Nous partageons tous et le déplorons le même constat. Au sein des unités LE existe toujours une section de casernement. La LE du fait de son recrutement dispose d'un corps de métiers du BTP particulièrement étoffé. BTX Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 "Saluer tout ce qui bouge, et peindre en gris tout le reste". Arf !! Non ! "Chuikon", çà c'est pour la Royale !! §§ On reprend : "Saluer tout ce qui bouge, et peindre le reste en blanc"... 😉 (Humour, celà va sans dire...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 Article 4 Fier de ton état de légionnaire, tu le montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net. 👌. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 (Il va sans dire que cette boutade est de fait un hommage au culte du bien commun, fort heureusement encore en vigueur au sein de "la Verte"!) "Pourvu que çà dure", et que cela fasse école envers certaines unités... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 15 octobre 2022 Signaler Partager Posté(e) 15 octobre 2022 J'ai connu quelques anciens legionnaires et le fait est que la notion d'oisiveté n'est pas restée dans leurs parcours militaires. Certains m'ont même dit qu'ils peignaient des cailloux en blanc. Jamais un seul n'a dit qu'il s'était tourné les pouces. Et je n'ai jamais vu une caserne sale chez eux. C'est impossible. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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