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Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre a perdu l’un de ses drones S-100 « Serval » dans le golfe de Guinée


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http://www.opex360.com/2022/11/16/le-porte-helicopteres-amphibie-tonnerre-a-perdu-lun-de-ses-drones-s-100-serval-dans-le-golfe-de-guinee/

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/serval-20181225.jpg

Après six mois d’arrêt technique pour lui installer un second propulseur d’étrave, le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre connaît une activité soutenue depuis son « stage » de Mise en condition opérationnelle [MECO], qui s’est terminé le 2 septembre.

Ainsi, ce navire a été engagé dans un exercice mené en Méditerranée au profit d’un groupement tactique embarqué de l’armée de Terre avant de mettre ensuite le cap vers le golfe de Guinée, pour prendre part à la mission Corymbe.

Depuis, le PHA Tonnerre a participé aux manoeuvres Gano 2022 et Xaritoo, aux côtés des forces armées sénégalaises, avant d’enchaîner avec une série d’entraînements au large de la Côte d’Ivoire, puis, les 3 et 4 novembre, avec l’exercice de contre-terrorisme maritime « Belenos », lequel a mobilisé des commandos marine de la FORFUSCO.

Et c’est dans ce contexte marqué par une activité soutenue qu’un drone aérien embarqué S-100 « Camcopter » [ou SERVAL, pour Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger] s’est abîmé en mer, selon le site spécialisé Mer&Marine.

 

L’appareil « a semble-t-il été victime d’un problème technique qui a précipité sa chute alors qu’il réalisait un vol d’entraînement », a-t-il précisé. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances de cet incident.

Pour rappel, le PHA Tonnerre a la capacité de mettre en oeuvre le SERVAL. Ce système se compose de deux drones aériens S-100 et d’une station de contrôle, fournis par le constructeur autrichien Schiebel.

L’un des deux drones aériens à voilure tournante du type Camcopter S-100 embarqués sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, déployé dans l… https://t.co/chkZi8GJHh

— Mer et Marine (@MeretMarine) November 16, 2022

 

Il s’agit du second drone S-100 perdu par la Marine nationale. Le premier l’a été en 2012, également au large des côtes africaines.

À l’époque, cet appareil faisait l’objet d’une campagne d’évaluation technico-opérationnelles menées par le détachement « drones » du Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique Navale [CEPA/10S] depuis « L’Adroit », un patrouilleur hauturier alors mis à la disposition de la Marine nationale par Naval Group.

 

Affichant une masse de 200 kg au décollage, le S-100 peut voler à la vitesse maximale de 220 km/h à 5.500 mètres d’altitude, pour une endurance de six heures. Doté d’une boule optronique MX-10 de L3 il permet de surveiller une opération amphibie, de servir de relais UHF ou encore de mener des missions de reconnaissance.

En juillet, la Marine nationale a indiqué que le CEPA/10S a testé une nouvelle version du S-100 pour d’autres tâches, depuis le PHA Mistral, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc. Et notamment en matière d’appui feu naval, « un exercice auquel s’est confronté ce drone pour la première fois lors d’un tir d’entraînement 100mm de la frégate légère furtive « Courbet ».

« Grâce aux nouveaux outils tactiques du système S100 V2, le drone permet la mesure précise des écarts entre les impacts observés et la cible, permettant ainsi de relayer les corrections à apporter pour faire but », a expliqué la marine.

En outre, lors du récent exercice REPMUS, organisé par l’Otan au large du Portugal, Schiebel a fourni un S-100 dotés de nouvelles capacités, notamment en matière de lutte anti-sous-marine, grâce à une boule optronique Wescam MX-8 EO/IR associé au système d’écoute acoustique BlueScan de Thales.

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Ya Rab Yeshua.

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