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Selon l’Élysée, la future Loi de programmation militaire sera « placée sous le signe de la transformation » des armées


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https://www.opex360.com/2023/01/18/selon-lelysee-la-future-loi-de-programmation-militaire-sera-placee-sous-le-signe-de-la-transformation-des-armees/

Selon l'Élysée, la future Loi de programmation militaire sera "placée sous  le signe de la transformation" des armées - Zone Militaire

Dans un ordre du jour publié le 4 janvier, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a prévenu : même avec un « cadre budgétaire plus confortable » que par le passé, la prochaine Loi de programmation militaire [LPM] contiendra des « choix difficiles » qui « seront lourds de conséquences », au point d’engager « la Nation pour des décennies »… et de susciter quelques « résistances ».

Pour le moment, à part quelques déductions tirées des propos tenus par les chefs d’état-major lors d’auditions parlementaires ou bien de la Revue nationale stratégique, peu de détails concernant cette future LPM sont pour le moment connus… Si ce n’est que l’accent sera mis sur les « forces morales », que les réserves militaires prendront un nouvel essor [avec un effectif doublé], qu’il sera question d’une « économie de guerre », ou encore que la défense aérienne et les feux dans la profondeur devraient être prioritaires, de même que les capacités spatiales et le cyber.

Cela étant, en décembre, le quotidien Le Monde avait avancé que le président Macron rendrait « quelques arbitrages décisifs » d’ici « janvier 2023 ». Nous y sommes… Et rien n’a encore filtré pour le moment. Le locataire de l’Élysée en dira-t-il plus à l’occasion de ses voeux aux armées, le 20 janvier, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan?

En tout cas, selon la présidence de la République, M. Macron devrait esquisser les grandes lignes de cette future LPM, laquelle sera placée « sous le signe de la transformation des armées », comme l’avait suggéré M. Lecornu.

« On passe d’une logique de réparation à une logique de transformation des armées. On doit pouvoir être plus efficace et performant », a en effet indiqué l’Élysée, ce 18 janvier.

Par le passé, la « transformation » du ministère des Armées s’est traduite par des regroupements d’unité, des fermetures de bases et de casernes et des « innovations » ayant donné des résultats malheureux en matière de soutien alors qu’elles étaient censées l’améliorer.

Quoi qu’il en soit, sans grande surprise, l’enveloppe financière de cette LPM 2024-30 sera plus importante que les 295 milliards d’euros prévus pour la période 2019-25. Dans quelle mesure? Jusqu’à présent, le ministère des Armées a systématiquement démenti le montant des sommes avancées par la presse. Cela étant, il serait question d’environ 400 milliards d’euros. Peut-être que M. Macron le précisera à Mont-de-Marsan…

Pour le reste, et ce n’est pas une surprise non plus, l’entourage du président a confirmé que la modernisation de la dissuasion nucléaire [5,6 milliards de crédits de paiement en 2023] se poursuivrait. Étant donné que des choix « difficiles » ont été annoncés, la question est de savoir le format qu’elle aura.

Par ailleurs, un effort sera fait en faveur des forces dites de souveraineté, c’est à dire celles stationnées dans les départements et collectivités d’outre-Mer. Durant ces dernières années, elles ont souvent été négligées en raison des contraintes budgétaires. Au point qu’un possible coup de force contre ces territoires n’est plus à exclure.

Ainsi, selon l’Élysée, ces forces de souveraineté bénéficieront d’investissements « supplémentaires » afin de les renforcer pour « pouvoir donner un coup de griffe à celui qui voudrait s’en prendre à nos intérêts », en particulier dans l’Indo-Pacifique. Sur ce point, devant la presse, en novembre, M. Lecornu avait rappelé que « grâce à nos Outre-mer, notre surface maritime fait partie des plus importantes du monde et nous sommes riverains du Pacifique ». Et il en avait tiré la conclusion que la Marine nationale devait donc « avoir cette dimension ».

Dans un autre registre, il serait aussi question de renforcer l’échelon national d’urgence [ENU], afin de constituer une force projetable de 2300 soldats à plus de 3000 km à court préavis.

Enfin, les enseignements de la guerre en Ukraine ne manqueront pas d’être tirés. « On doit tous mener une introspection à la lumière de l’Ukraine », a souligné l’Élysée. Et de citer « l’ascendant sur le champ de bataille, les équipements, la capacité à commander, la logistique et les munitions, les communications sécurisées, etc ».

Ya Rab Yeshua.

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Rusticité, cyber, drones, LAATA, log, rens, rh, réserves de DOT, résilience civile...

A deux détails près (cyber et drones), c'était "la base de la Défense" jusqu'en 1997...

🤔...

 

 

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j'ai une idée confier l'instruction des soldats  à la Légion Étrangère comme pli initial pendant x mois .

Le cyber 😉 le futur pour Lévy .

Grade Exemples d'emploi Equivalent dans l'armée de terre Contingentement pour l'année 202026
DGA-GAR.png Ingénieur général de classe exceptionnelle (IGCEA)
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  • 1 month later...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/03/15/lpm-23745.html

LPM présentée en conseil des ministres au cours de la première semaine d'avril ?

 

Comme s'en étonnent les élus LFI/NUPES Bastien Lachaud, le député de la Seine-Saint-Denis, et Aurélien Saintoul, le député des Hauts-de-Seine, "les arbitrages du projet de loi de programmation militaire 2024-2030 se font attendre".

Ces élus s'inquiètent de plusieurs information récentes publiés par des confrères : le gouvernement envisagerait d’échelonner la hausse du budget de la défense, la flotte finale d'A400M serait réduite de 30 %, sept patrouilleurs hauturiers seraient commandés au lieu des dix prévus, le nouveau standard pour le Tigre serait revu à la baisse, etc.

A ces questions, le cabinet du ministre des Armées répond que la LPM sera bien présentée en conseil des ministres "fin mars, début avril" (de 2023, bien sûr). Chez les parlementaires, on rappelle que la semaine du 3 au 7 avril serait une date idéale puisqu'après, ils seront en vacances pendant deux semaines et que, si l'on veut que le texte soit présenté au Parlement en juin, il restera peu de temps pour réfléchir et ajuster.

Qui tient la clé de tout ça ?

Le Président, qui va devoir vite trancher et arbitrer, quitte à déplaire soit à la Première ministre ("qui n'était déjà pas favorable à la trajectoire de la LPM arbitrée par le Président à 413 milliards d'euros, et qui a quelque peu saboté la stratégie de remontée en puissance des armées", selon mon confrère Michel Cabirol) soit au ministre des Armées, les deux ministres s'affrontant sur la ventilation des fameux 413 milliards pour les 7 années de la future LPM.

Et le SNU qui s'invite dans tout ça ! Il se dit que la tentation grandit d'inclure le SNU dans le périmètre de la LPM. "Ce n'est pas arbitré", précise le cabinet de Sébastien Lecornu. "Toutes les options sont ouvertes". L'option a un coût de deux milliards d'euros par an. Autant en moins sur les 413 fameux milliards déjà écornés par l'inflation, la dissuasion nucléaire etc.

Opération de déception
"Il y a beaucoup de déception dans les armées", résume Frank Giletti, du Rassemblement national, qui craint qu'elles redeviennent "la variable budgétaire".

D'incertitudes en déconvenues, "le machin fond comme neige au soleil", raille un bon connaisseur de la tuyauterie budgétaro-parlementaire. Il se dit surpris de voir "les industriels très énervés, les députés aussi" et constate que "l'Institution militaire ne s'était jamais aussi ouvertement plainte". Une Institution que certains espèrent totalement concentrée sur la grande manoeuvre Orion, voire trop occupée dans son bac à sable pour anticiper les mauvais coups en cours.

Ya Rab Yeshua.

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