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Comment les armées complèteront l’enveloppe de la prochaine LPM


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Des 413 Md€ de crédits proposés pour la loi de programmation militaire 2024-2030, 13 Md€ proviendront de recettes extra-budgétaires. Un mécanisme connu et qui reposera finalement moins sur la cession d’infrastructures que sur la vente de prestations.

 

Cette prochaine LPM, ce sont potentiellement 400 Md€ d’ « expressions de besoins de recettes budgétaires » et 13 Md€ de recettes extra-budgétaires. Celles-ci « ont toujours existé », rappelait hier le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Et, « contre toute attente », l’essentiel ne proviendra pas de la revente de foncier ou de matériels.

 

Selon le ministre, près d’un tiers des ressources sera généré via les tarifications en hôpital réalisées par le Service de santé des armées (SSA). Soit un apport « pas du tout négligeable » évalué à 3 Md€ sur l’ensemble de la LPM.

 

D’autres acteurs alimenteront l’enveloppe de manière importante. C’est le cas de la Direction du renseignement militaire (DRM) et « d’autres services » habilités à tarifier de l’imagerie ou des prestations intellectuelles auprès de forces partenaires. La Direction générale de l’armement, ensuite, fournit des services d’essais pour le compte de tiers.

 

Une tranche proviendra ensuite de « la remise en question d’un certain nombre de contrats passés ». Sans rentrer dans les détails, le ministère espère ainsi tirer parti de « systèmes de dividendes sur des situations déjà connues ou obtenues, y compris sur la dissuasion nucléaire ». « On peut peut-être voir avec un certain nombre d’opérateurs à reconditionner un certain nombre de contrats avec des rentes annuelles que l’on peut, le cas échéant, faire diminuer », complétait le ministre.

 

Reste encore le produit de quelques cessions de matériels et les formations associées au profit d’armées alliées. L’immobilier conserve aussi un rôle, avec près de 500 M€ potentiellement empochés. Un chiffre moindre qu’auparavant « parce qu’il n’y a plus grand chose à vendre », soulignait le ministre.

 

Pour calculer cette manne potentielle, le ministère des Armées s’est contenté de reprendre les taux des recettes des périodes précédentes « de manière prudente ». Pour le ministre, c’est « peut-être à nous aussi d’être bons pour les optimiser et faire encore mieux ». Et si ces ressourcent s’avèrent plus faibles que prévu ? Même réponse qu’en cas d’explosion de l’inflation, pour l’instant estimée à 30 Md€ : le report de charges et/ou un retour devant le Parlement pour demander des ouvertures de crédits.

 

Crédits image : EMACOM

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Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/derniere-modernisation-avant-la-croisee-des-chemins-pour-le-lru/

Dernière modernisation avant la croisée des chemins pour le LRU

L’après-lance-roquettes unitaire se profile à l’horizon mais n’empêche pas de continuer à faire évoluer la capacité. Dernier effort en date, l’amélioration de la conduite de tir réalisée en partenariat avec l’Allemagne et achevée en fin d’année dernière par une campagne de tirs. 

Menée dans le cadre de l’opération d’armement « LRU », cette modernisation a permis de traiter des obsolescences et d’améliorer les performances du logiciel de conduite de tir « European Fire Control System » (EFCS). De quoi garantir la compatibilité du LRU et de son équivalent allemand, le MARS II, « avec les dernières versions de roquettes » ainsi qu’ « une meilleure précision », nous explique la Direction générale de l’armement (DGA). 
 

Ces améliorations sont le fruit d’un contrat notifié le 19 décembre 2019 aux sociétés Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Airbus Defence and Space par l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA) au nom de la DGA et de son homologue allemand, le BAAINBw. 

Si la NSPA s’est chargée de la contractualisation, la DGA a conservé un rôle central tout au long du programme. Hormis la spécification du besoin et le suivi, elle a mis à disposition les capacités d’essais et l’expertise de DGA Essais de missiles pour les tirs de qualification réalisés en novembre 2022 sur l’île du Levant. Bénéficiaires des résultats de ces essais, les Allemands réaliseront leur propre campagne de tirs au printemps 2023, indique la DGA. 
 

Se pose la question de la suite. Les seuls travaux en cours sont désormais de l’ordre du soutien et aucune nouvelle évolution du LRU n’est à l’ordre du jour. « Le futur dépendra des orientations de la prochaine loi de programmation militaire », précise en effet la DGA. Une LPM qui pourrait décider du sort d’un parc en service depuis moins d’une décennie et aujourd’hui réduit à une dizaine d’exemplaires opérationnels après les dons à l’Ukraine.

La LPM 2024-2030 comprendra une ligne pour « de l’artillerie, des moyens de tir longue portée », a encore rappelé dernièrement le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Entre autres scénarios possibles, ce dernier n’a pas fait grand mystère de l’éventuel remplacement anticipé du LRU par une solution sur étagère d’origine américaine. Selon quel calendrier ? Et avec quelle perspective de « seconde vie » pour la capacité actuelle ? Début de réponse d’ici quelques semaines.

Ya Rab Yeshua.

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