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LA TENTATION DE QUANG BA (Auteur André Lamoureux)


vittorio venturi

Messages recommandés

Bonjour,

plusieurs années en arrière j’ai acheté ce livre pour 10 francs chez un bouquiniste; aujourd’hui c’est presque impossible de le trouver, même pas en version numerique, mais il est cité dans la bibliographie d’auteurs comme Alain Ruscio (La guerre “Française” d’Indochine:1945-1954) ou Xavier Guillaume (La Terre du Dragon) au paire d’un monstre sacré de l’Indochine comme Jean Hougron.

Pour ceux qui aiment le genre (moi j’achat tout ce que je trouve sur la Legion et sur l’ainsi dit mal jaune) voici de suite les coordonnés du livre et un petit example du style d’un ecrivain qui est ancien officier ESMIA et a accompli plusieurs campagnes au Tonkin au 3eme REI.

 

LA TENTATION DE QUANG BA

La Phalange de la Onzième Heure

 

André Lamoureux

 

Editions Alsatia Paris 6e

17, rue Cassette

1965

 

Race guerrière, fils de dieux et de mortelles, héros chers à Homère,avez-vous déserté notre monde moderne?

N’irons-nous plus au bois vous couronner?

Il semble qu’il existe encore des saints, mais des héros?…

Pourtant, il y a toujours des hommes poussés par un besoin d’action violente, à la recherche de leur frontières et à la poursuite d’une certaine forme d’absolu.

Ces êtres d’exception seraient comparables aux saints – car à leur façon ils cherchent Dieu – s’ils n’avaient tellement besoin des autres hommes.

Ils donnent souvent l’impression d’arriver trop tard dans un monde trop vieux, et leurs vertus dilapidées, au lieux d’exsalter, irritent.

Malheur à celui qui se trompe d’époque !

Malheur à celui qui n’a pu utiliser les rêves glorieux de son adolescence pour composer un chant de vie au lieu d’un chant désespéré !

Alors qu’un saint est de tout les temps, un héros incompris n’est qu’un aventurier.

Ainsi y a-t-il beaucoup moins de héros magnifiés que de Heros oubliés.

Cependant, s’il arrive à ces derniers d’avoir la tentation de quitter un combat désavoué ils se heurtent alors à la mystique de leur groupe ou à l’aveuglement de leur dirigeants…

On n’égorge plus de bélier en l’honneur de Patrocle: on laisse plutôt égorger Patrocle.”

 

Pour terminer c’est a remarquer la façon comment l’auteur fait appeler par le légionnaire Korchakowski son chef de section: mon loyt’nant...

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