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Un gendarme du GIGN tué par balle en Guyane lors d'une opération contre l'orpaillage


BTX

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/03/25/un-gendarme-du-gign-tue-par-balle-en-guyane-lors-d-une-opera-23766.html

Selon le ministère de l'Intérieur, un gendarme de l'antenne locale du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale a perdu la vie lors d'une opération de lutte contre le trafic d'or et l'extraction illégale. Il a été tué par balle vendredi.

En Guyane, deux soldats du 9e RIMa ont perdu la vie et deux gendarmes ont été grièvement blessés en juin 2012 lors d’une opération conjointe contre des chercheurs d’or clandestins.

Ce décès porte à dix le nombre de militaires morts dans le cadre des opérations Harpie et Anaconda.

More Majorum.

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Ya Rab Yeshua.

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Complément.............

https://www.opex360.com/2023/03/25/un-militaire-de-lantenne-du-gign-de-cayenne-a-ete-tue-par-balle-lors-dune-operation-contre-lorpaillage-illegal/

Âgé de 35 ans, le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc est « tombé sous le feu » lors de cette mission. Affecté en Guyane depuis 2009, ce sous-officier était le père de deux enfants.

« Encore un héros du quotidien qui est allé au bout de son engagement. C’est terrible pour tout le monde et nous pensons fort à sa conjointe et à ses camarades », a réagi le général Christian Rodriguez, le Directeur de la Gendarmerie nationale [DGGN].

Selon le quotidien France Guyane, les faits « se sont déroulés en fin de nuit », lors d’un « échange de coups de feu sur le site de Dorlin, à Maripasoula ». Un important dispositif avait été mis en place quelques heures plus tôt par la gendarmerie nationale et les Forces armées en Guyane [FAG]. « Le ou les auteurs des coups de feu sont pour l’heure en fuite », précise-t-il.

 

La lutte contre l’orpaillage illégal est sans fin en Guyane… malgré les efforts continus des FAG et de la Gendarmerie nationale. Efforts qui permettent, au mieux, de contenir ce phénomène… En 2022, plus de mille patrouilles ont été effectuées par les militaires. Et au cours de celles-ci, 35,8 millions d’avoirs criminels, 59 kg de mercure et 5 kg d’or ont été saisis. Soit une infirme partie de ce qu’extraient illégalement les Garimpeiros chaque année [les opérateurs miniers locaux parlent de 10 tonnes soustraites illégalement, ndlr]. En outre, ils ont également mis la main sur 6236 carbets, 100 concasseurs, 143 pirogues, 135 armes, 661 groupes électrogènes et 187 quads.

Outre les dommages causés à l’environnement en raison de l’utilisation du mercure et de cyanure, l’orpaillage illégal a aussi de lourdes conséquences sur la criminalité [crimes de sang, prostitution, etc] et entraîne un important manque à gagner pour les collectivités locales guyanaises, évalué à 400 millions d’euros par an.

Ya Rab Yeshua.

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Le 25/03/2023 à 15:29, BTX a dit :

Ce décès porte à dix le nombre de militaires morts

Bonjour,

je me souhaite que l’État réponde d’une façon juste et ferme.

Je me demande aussi si la loi prévoit la non culpabilité pour un agent qui tire sans donner des sommations à quelqu’un qui sort d’une mine dans la jungle sans lever les bras en l’air.


 

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Par AFP le 17.11.2021 à 01h31 Lecture 5 min.

Guyane : le combat de Sisyphe face à l'orpaillage illégal

Une femme reste là, comme étrangère à une scène déjà vécue. Elle fait la cuisine le midi, sans doute quelques passes le soir, payée en or. "J'ai déjà vu un lit à baldaquin, une moustiquaire et des capotes partout autour", témoigne la Maréchal-des-Logis chef Laura, officier de police judiciaire de la gendarmerie. "Parfois on tombe sur un camp avec cuisinière, frigo, bloc électrogène"."Ce ne sont pas des gens hostiles", relève le sergent-chef Olivier. Les orpailleurs ne sont pas tous conscients qu'ils font un travail illégal. Ils se tuent à la tâche pour récupérer un or dont ils tireront un salaire minable.

Rien à voir avec les logisticiens qui transportent l'or et le matériel nécessaire pour l'extraire, lancés tous moteurs hurlants sur le fleuve.

"Le mec, c'est une mule, un go-fast, sauf que ce n'est pas de la drogue", explique le sergent-chef Olivier. Ce sont eux, dépositaires d'une cargaison qui peut atteindre une valeur à 5 ou 6 chiffres, "qui sont susceptibles de se rebeller".

Impossible, comme parfois au Brésil, de tirer dans le tas. Le territoire est français, le droit n'est pas négociable. La lutte semble du coup presque inégale entre les 8 à 9.000 orpailleurs illégaux, pour la plupart Brésiliens, et les militaires et gendarmes qui se succèdent en forêt.

Le procureur de Guyane, Samuel Finielz, revendique une action publique inlassable mais limitée. "On a beaucoup de mal à appréhender celui qui dirige le site. On appréhende les petites mains", admet-il. Les estimations, imprécises, font état de 10 tonnes d'or extraites chaque année. Or, la France a saisi trois kilos d'or depuis janvier 2021. "On a un bilan en demi-teinte".

- Une activité "extrêmement résiliente" -

D'autant que de l'autre côté du fleuve Maroni, au Surinam, se sont installés des commerçants chinois qui proposent lances à eau, motopompes, moteur et tapis de triage. Tout, là aussi, se paye en or.

"On privilégie appréhension et destruction des moyens plutôt qu'appréhension et arrestations des individus", explique le procureur. Pas plus de 54 orpailleurs ont été écroués depuis 1er janvier dernier.

"L'orpaillage est une activité extrêmement résiliente", admet l'homme de loi, qui décrit un adversaire parfaitement à l'aise dans les conditions extrêmes des tréfonds de la forêt amazonienne, que les soldats appellent "la profonde", dans un mélange explosif de crainte, de respect et de fascination.Depuis deux ans, le cours officiel du métal jaune augmente, entraînant par ricochet celui de l'or illégal. Mais il n'y qu'à regarder au Surinam ou au Brésil voisins pour comprendre que cesser de combattre serait condamner la forêt, ses riverains, ses espèces végétales comme animales.

Le magistrat le sait. "Vous êtes obligés de maintenir cet effort pour éviter que ça augmente, et de faire un effort encore plus important pour que ça baisse".

Bonjour,

“Impossible, comme parfois au Brésil, de tirer dans le tas. Le territoire est français, le droit n'est pas négociable.”

Qui expliquera à la famille de Arnaud Blanc que est bien possible au tas di tirer sur des personnes qui risquent leur vie “pour un salaire minable”.

“le droit sur le territoire français n’est pas negociable” est une jolie théorie dans la salle-de-cours de la faculté, mais malheuresement sur le terrain trouve des démentis qui laissent les militaires, même les plus avertis, dans l’incertitude de l’action.

Pour conclure cette réflexion je trouve que l’article de AFP a été ecrit par une espèce de Candide qui a une image niaisement fabuleuse de la vie réelle.

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