BTX Posté(e) 8 mai 2023 Signaler Partager Posté(e) 8 mai 2023 https://www.opex360.com/2023/05/07/la-marine-nationale-espere-disposer-de-12-helicopteres-nh-90-nfh-disponibles-sur-27-dici-la-fin-2024/ ............./............. Cela étant, même sans disposer de ces chiffres, on sait que certaines flottes ont plus de problèmes que d’autres… Tel est par exemple le cas des 27 hélicoptères NH-90 NFH « Caïman » mis en oeuvre par l’Aéronautique navale à partir 2011. Leur faible taux de disponibilité a régulièrement été évoqué par les différents chefs d’état-major de la Marine nationale [CEMM] qui se sont succédés au cours de ces dernières années. Ainsi, l’amiral Christophe Prazuck s’était agacé sur le coût trop élevé de l’entretien de ces NH-90 NFH ainsi que du « nombre colossal d’heures de maintenance » nécessaire pour une heure de vol, notamment à cause de « problèmes de maturité technique » et de « corrosion », ce qui est un comble pour un aéronef censé être utilisé dans un environnement marin. En outre, les mises à niveau vers le standard MR1 et les « grandes visites » ont également joué sur la disponibilité de ces appareils. En octobre 2021, à l’occasion d’une audition parlementaire, l’amiral Pierre Vandier, l’actuel CEMM, s’était plaint de « difficultés considérables » avec le NH-90, affirmant que seulement quatre appareils étaient disponibles au moment où il s’exprimait devant les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la Défense. « Nous espérons atteindre dix ou onze [appareils] d’ici un mois, avait-il dit. Seulement, cet objectif ne fut pas tenu… En effet, la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé] indiqua que seulement sept NH-90 étaient désormais disponibles au début de l’année 2022. « Il ne suffit pas de concevoir, de construire et d’assembler des hélicoptères, car une fois sortis de l’usine encore faut-il les entretenir pour pouvoir les faire voler », avait d’ailleurs lancé, en janvier 2022, Florence Parly, alors ministre des Armées, à l’adresse d’Airbus Helicopters, membre du consortium NHIndustries, mis en place pour le développement et la production du NH-90. Quelques moins plus tard, l’amiral Vandier affirma avoir reçu l’assurance de « l’investissement total » des dirigeants d’Airbus Helicopters sur la disponibilité des NH-90. « Une assistance technique renforcée va être mise en place sur les bases aéronavales de Lanvéoc et Hyères », avait-il dit, lors d’une nouvelle audition parlementaire. Qu’en est-il actuellement ? Eh bien la disponibilité des NH-90 est « toujours un sujet de préoccupation », a admis le CEMM, alors qu’il était entendu par les députés de la commission de la Défense, dans le cadre de l’examen du projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. « J’entretiens à cet égard des relations soutenues avec le groupe NH Industries et Airbus Helicopters, qui m’a fait un certain nombre de propositions », a-t-il ajouté. Ainsi, le plan d’action proposé par les industriels à la Marine nationale « vise à remonter à douze hélicoptères disponibles pour la fin de l’année prochaine [c’est à dire fin 2024] », a déclaré l’amiral Vandier. Soit un taux de disponibilité de 44%. « Nous y travaillons de manière régulière, de façon à identifier les points de blocage », a-t-il ajouté. « Les principaux problèmes sont la complexité du plan de maintenance et les difficultés de la chaîne d’approvisionnement, ainsi qu’une accumulation de désagréments liés à la corrosion, due à des problèmes de conception », a encore rappelé le CEMM. « Nous espérons, à force d’efforts, parvenir à cet objectif d’une disponibilité de douze machines l’année prochaine », a-t-il insisté. Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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