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Guyane : 2 militaires français tués


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Guyane : 2 militaires français tués lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage illégal

En début d’après-midi, les militaires avaient été mis en place par hélicoptères dans le secteur de Dorlin, au sud-ouest du département. Lorsque le groupe s’est déployé, les militaires ont été pris à partis par des tireurs embusqués.

Au cours de cet échange de tirs, un soldat a été mortellement touché et un autre est décédé des suites de ces blessures après son évacuation. Deux gendarmes ont également été gravement blessés.

Afin de sécuriser la zone et prendre en charge les blessés, un dispositif de réaction rapide et des hélicoptères ont été immédiatement envoyé sur les lieux de l’opération. Les blessés ont été évacués vers Maripasoula avant de rejoindre Cayenne dans la soirée.

Par ailleurs, dans la matinée, un hélicoptère de la gendarmerie avait essuyé des tirs et un gendarme avait été très légèrement blessé.

Les deux militaires tués (un caporal-chef et un adjudant) servaient au 9erégiment d’infanterie de marine de Cayenne.

Harpie est une opération de grande envergure, menée conjointement par les forces de gendarmerie et les forces armées en Guyane (FAG). Près d’un millier de militaires des FAG participent à cette mission. 350 militaires de FAG sont déployés en permanence sur les réseaux fluviaux pour neutraliser les flux logistiques des orpailleurs et en forêt pour démanteler les sites d’exploitation d’or illégaux

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/guyane/actualites/guyane-2-militaires-francais-tues-lors-d-une-operation-de-lutte-contre-l-orpaillage-illegal#.T-vxilhdhvk.facebook

autre lien

https://www.aumilitaire.com/1004-deux-militaires-tues-et-deux-gendarmes-blesses-en-guyane.html

http://www.europe1.fr/Faits-divers/Guyane-deux-militaires-tues-1148765/

http://www.opex360.com/2012/06/28/deux-militaires-tues-lors-dune-operation-contre-lorpaillage-clandestin-en-guyane/

Modifié par danidu59
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Mise à jour : 28/06/2012 19:56

L’adjudant Stéphane Moralia et le caporal-chef Sébastien Pissot ont été tués en Guyane le 27 juin 2012 au cours d’une opération de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane.

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Agé de 28 ans, l’adjudant Stéphane MORALIA s’est engagé à l’Ecole nationale des sous-officiers de Saint-Maixent le 1er mars 2002. Nommé sergent le 1er septembre suivant et il rejoint le Régiment de marche du Tchad (RMT) alors à Noyon le 4 novembre.

Chef de groupe infanterie AMX 10P puis chef de groupe anti-char courte portée, il est promu sergent-chef le 1er octobre 2006 puis adjudant le 1er octobre 2011.

Le remarquable parcours professionnel de ce jeune sous-officier est jalonné de nombreuses opérations extérieures. En 2003, il fait partie de l’opération LICORNE en République de Côte d’Ivoire. En 2005, 2007 et 2008 il part respectivement pour l’Afghanistan, le Kosovo et le Liban.

En 2009, il est pour la première fois sur le continent sud- américain, en Guyane, dans le cadre de la mission HARPIE.

Homme de terrain au charisme hors du commun, il brille par son exemplarité et par ses compétences techniques. Doué de remarquables qualités de chef, volontaire et motivé, il fait preuve d’un professionnalisme sans faille dans l’exercice de ses fonctions.

Le 1er août 2011, il est affecté en Guyane, au 9e Régiment d’infanterie de marine 9e RIMa – Cayenne), comme sous-officier adjoint au sein des Commandos de recherche et d’actions en jungle (CRAJ) et il est engagé plus particulièrement dans le cadre de l’opération de lutte contre l’orpaillage illégal HARPIE.

Le 27 juin 212, engagé dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage clandestin, dans le secteur de Dorlin, dans le Sud-ouest de la Guyane, l’adjudant MORALIA, chef d’élément commando de recherche et d’action en jungle, est grièvement blessé au cours d’un accrochage avec des tireurs embusqués.

Il est évacué par hélicoptère vers Maripasoula sur une structure médicale. L'adjudant MORALIA meurt des suites de ses blessures.

L’adjudant MORALIA est détenteur d’une citation du niveau régiment avec attribution de la croix de la valeur militaire, de la médaille d’outre-mer et de la médaille d’or de la Défense nationale avec citation à l’ordre du régiment.

Célibataire et sans enfant, l’adjudant Stéphane MORALIA a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Il aura servi la France pendant plus de neuf ans.

Agé de 33 ans, le caporal-chef Sébastien Pissot, s’engage au 1er Régiment d’infanterie de marine (1er RIMa – Angoulême) le 1er décembre 1998. En juillet 2004, il rejoint le 6e Bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) au Gabon, en tant que tireur sur véhicule blindé ERC 90.

En 2006, il rejoint à nouveau le 1er RIMa et devient adjoint chef de patrouille sur véhicule blindé léger en 2008, puis chef de patrouille en 2010.

Le remarquable parcours professionnel de ce militaire du rang est jalonné de nombreuses opérations et missions extérieures. En 1999, il est en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération LICORNE. En 2000, il est envoyé en mission à Djibouti. En 2001, il intervient au profit de la SFOR ONU en Ex-Yougoslavie. En 2002, 2004 et 2008, il part respectivement pour Mayotte, puis en Afghanistan puis pour Djibouti en 2008. En 2009, il participe à l’opération EPERVIER au Tchad.

Affecté depuis le 1er août 2011, à la compagnie de commandement et de logistique du 9e de Marine, le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT est employé en qualité de chef d’équipe débarquée et d’auxiliaire sanitaire à la section de Commandos de recherche et d’actions en jungle (CRAJ). Particulièrement compétent et volontaire, il sert avec abnégation et montre une réelle maitrise des savoir-faire techniques et tactiques. Engagé régulièrement dans le cadre de l'opération HARPIE de lutte contre l’orpaillage illégal, il remplit toujours avec succès l’ensemble des missions en jungle qui lui sont confiées. Animé des plus belles qualités, il est apprécié de ses cadres et de tous ses camarades.

Le 27 juin 2012, engagé dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage clandestin, dans le secteur de Dorlin, dans le Sud-ouest de la Guyane, le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT a été mortellement touché au cours d’un accrochage avec des tireurs embusqués, alors qu’il portait secours à un militaire blessé.

Il est titulaire de la médaille d’outre-mer et de la médaille d’or de la Défense nationale. Pacsé avec un enfant à charge, le caporal-chef de 1ère classe Sébastien PISSOT a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Il aura servi la France durant plus de treize ans.

Le 9e RIMa et l’ensemble de l’armée de Terre sont unis dans le deuil. Que leurs familles, leurs proches et les camarades de ces deux soldats soient assurés du soutien indéfectible de toute la communauté militaire. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les deux gendarmes blessés à leurs côtés.

Droits : Armée de Terre 2012

http://www.defense.gouv.fr/terre/base/in-memoriam/harpie/guyane-deces-de-2-militaires-francais#.T-yZko_Wjuc.facebook

Sincères condoléances à leurs familles, camarades.

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

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Qu'ils reposent en paix nos deux camarades.

Je suis en colère car je m’aperçois que la mission harpie n'est pas reconnu à sa juste valeur,en séjour en 2008 et 2011 en Guyane et aillant participé aux missions entre 2009 et 2011, notamment à Dorlin ou ça pu carrément comme coin, les soldats n'ont aucune reconnaissance de la part du haut commandement. Vu qu'il s'agit là, d'une mission nationale et de soutien aux forces de l'ordre, nous ne sommes même pas en mesure de pouvoir nous défendre. Sans gilet pare-balle, alors que les gendarmes et les policiers en sont tous équipés, sans soutien aérien car manque de budget et de kérosène, nous avions l'impression de faire partis d'une armée d'époque.Notre cher ex président nous avait, en 2008, promis de faire de la mission Harpie la deuxième priorité après l'Afgha, mais rien n'est arrivé. Des coups dur comme celui arrivée à Dorlin auraient pu arrivée bien avant, mais par chance beaucoup y ont échappés.

Alors, à quand les gilets pour les soldats? à quand des missions montés correctement et pas sur le qui vive par des forces de l'ordre dépassées par la jungle et sans aucun savoir faire opérationnel, car nous ne sommes pas en métropole là, aux frontières avec le Brésil et le Surinam, ce n'est pas la France, le savoir faire opérationnel des soldats doit être prit en compte et pas les relégués au rang de GDC.

Bref, attendons de voir ce que le nouveau gouvernement va décider. En attendant, on renvois les Brazouls dans leur pays en Hélico de la PAF après leur avoir remis un petit billet en euro et en les "grondant" de ne plus revenir. Et qui ont rechoppe une semaine plus tard et qui nous tire

dessus, ben c'est toujours les mêmes. Vous savez comment ils nous appellent les Horpailleurs?

Les caresses Guyanaises, allusion aux yaourts guyanais du même nom, on est des yaourts tout doux, c'est dire s'ils nous craignent !!!!

Encore deux morts pour rien dans les rangs de l'armée.

Va comprendre...

RIP

« Le vrai voyageur n’a pas de plan établi et n’a pas l’intention d’arriver. »

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Guyane/militaires tués : Les gendarmes ont identifié 8 suspects

L’enquête visant à mettre la main sur les auteurs de l’attaque qui, le 27 juin dernier, dans le secteur de Maripasoula, a coûté la vie à deux militaires français engagés dans une opération de lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane, a progressé notablement avec l’identification de suspects d’origine brésilienne.

La gendarmerie de Cayenne a en effet établi une liste de 8 hommes soupçonnés d’avoir pris part à l’embuscade fatale aux deux marsouis du 9e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa).

« Nous avons transmis cette liste aux autorités du Suriname avec lesquelles nous travaillons en très étroite collaboration », a précisé le colonel Bruno Phalippou, commandant en second de la gendarmerie de Cayenne.

« Nous ne sommes pas face à l’inconnu dans cette enquête. Nous connaissons cette bande, leur identité, on a tout sur eux » a-t-il ajouté, en indiquant que des renseignement ont été fournis par le Brésil.

Parmi ces 8 suspects recherchés pour « meurtres en bande organisée et association de malfaiteurs » figure un certain Ferreira Manoel Moura, alias Manoelzihno. Cet homme de 25 ans n’est pas un enfant de choeur.

Chef d’une bande particulièrement violente – elle n’a pas hésité à prendre le contrôle d’un site d’orpaillage clandestin en tuant ses rivaux en janvier dernier – Manoelzihno est également recherché au Surinam pour le meutre d’un autre trafiquant brésilien quelques jours avant l’embuscade en Guyane.

En début de semaine, 30 orpailleurs clandestins ont été arrêtés au Surinam, lors d’un déploiement de forces de l’ordre « sans précédent », d’après la gendarmerie française. Mais aucun des 8 suspects recherchés n’en fait partie. Quant à Manoelzihno, l’on ignore où il se trouve actuellement. Il serait sans doute encore en Guyane mais le colonel Phalippou n’a pas confirmé cette hypothèse.

http://www.opex360.com/2012/07/07/guyanemilitaires-tues-les-gendarmes-ont-identifie-8-suspects/

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  • 4 years later...

http://www.opex360.com/2016/10/21/guyane-les-meurtriers-de-deux-militaires-francais-lourdement-condamnes/

Guyane : les meurtriers des deux militaires français lourdement condamnés

...............il aura fallu attendre plus de quatre ans pour voir les protagonistes de cette affaire être jugés par la cour d’assises spéciale de Fort-de-France (Martinique).

Déjà emprisonnés au Brésil, l’un à perpétuité, l’autre pour 30 ans, Manoelzinho et son lieutenant, Ronaldo Silva Lima alias « Brabo da Morgana », n’ont pas pu assister à leur procès, étant donné qu’il n’existe pas de convention d’extradition entre Brasilia et Paris. Seulement deux prévenus – Itamar Bezerra Alves et Ronaldo Miranda Carvalho – ont donc pris place dans le box des accusés.

Sans entrer dans le détail des audiences, le verdict de la cour d’assises spéciale est tombé le 19 octobre au soir. Ainsi, Manoelzinho a été reconnu coupable de tous les chefs d’accusation dont il faisait l’objet (meurtre des deux militaires, tentatives de meurtres sur des pêcheurs et des gendarmes, détention d’armes de première ou quatrième catégorie, etc…). Il a donc été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Quant à son second, il a écopé d’une peine de 30 ans réclusion criminelle.

Ces condamnations « par défaut » ne pouvant s’appliquer que dans le cas où ces deux criminels seraient arrêtés en France, elles sont symboliques. En outre, comme Manoelzinho a déjà été condamné à perpétuité par la cour d’assises de Cayenne en janvier 2016.

Quant aux deux autres prévenus présents aux procès, la cour a été moins sévère par rapport aux réquisitions de l’avocat général, qui réclamait, pour l’un et l’autre, des peines allant de 15 à 25 ans de prison.

Ainsi, Itamar Bezerra Alves en a pris pour 20 ans de prison pour tentatives de meurtre, en bande organisée, sur 5 gendarmes et 2 pêcheurs. Et Ronaldo Miranda Carvalho a été condamné à 18 ans de détention pour tentatives de meurtre et appartenance à une bande organisée. Les deux hommes ont 10 jours pour faire appel de ce verdict.


 

Ya Rab Yeshua.

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