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Saint Cyr : décès d'un élève officier


Dani

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/18/noyade-a-coetquidan-le-proces-des-militaires-de-nouveau-renv-20647.html

Le procès des sept militaires poursuivis pour homicide involontaire après la noyade d’un élève officier de Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihan), en octobre 2012, a été renvoyé.

Lu dans Ouest-France cet article d'Angélique Cleret:
"Sept militaires (deux officiers et cinq élèves officiers) devaient être jugés pour homicide involontaire, en septembre dernier à Rennes, sept ans après la mort de Jallal Hami.

Le procès a d’abord été renvoyé au 9 décembre, à la demande de la famille de la victime qui s’était retrouvée privée d’avocat : le cabinet devant assurer sa défense était placé en liquidation judiciaire, tandis que les deux nouveaux avocats n’avaient été saisis que depuis quelques jours. Il s’agit du Rennais Me Jean-Guillaume Le Mintier et de Me Camille Radot, du barreau de Paris. "Compte tenu du volume et de la technicité du dossier et des débats juridiques qui s’annoncent âpres", Me Jean-Guillaume Le Mintier avait demandé le renvoi de l’audience. Celle-ci avait été fixée à la semaine du 9 décembre 2019, par la présidente du tribunal correctionnel spécialisé en matière militaire.

Or, deux avocats étant indisponibles à ces dates, le procès sera de nouveau renvoyé. Selon nos informations, il pourrait se tenir du 8 au 12 juin 2020, une fois que les militaires en opérations extérieures (Opex) seront rentrés."

Ya Rab Yeshua.

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Toujours le problème de notre système judiciaire qui  de par sa technicité nous emprisonne dans des délais incompressibles. Sans rentrer dans les explications techniques, le code de procédure pénale et les nécessités d'arriver à un procès avec tous les éléments, nous amènent à ces situations qui font perdre à la justice son côté éducatif se basant théoriquement sur une réaction immédiate. Concernant le fond du sujet, on touche aussi le fond en matière d'intelligence.Le terme "transmission de traditions", est honteusement  dénaturé quand il  remplace le mot bizutage. Belle hypocrisie pour cette débilité sans nom qui transforme des gens sensés être intelligents en criminels. Le mot n'est pas usurpé pour le coup, car c'est comme cela qu'on qualifié les viols ou autres actes de torture.  Pour faire cesser ces absurdités il n'y a que les tribunaux car malgré les soit disant changements dans les mentalités, on voit  que pas grand chose ne bouge surtout quand les responsables du haut de la pyramide ne sont paradoxalement pas  concernés en premier chef ( sans jeu de mots).  Pour que le problème soit éradiqué il faut que les mentalités changent mais visiblement il n'y a que la répression pour  faire comprendre que la cohésion peut passer par autre chose que l'humiliation et la dégradation de l'humain. 

Modifié par SG5375
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  • 5 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/05/18/le-proces-de-sept-cadres-de-coetquidan-repousse-a-novembre-p-21170.html

Le procès de sept cadres de Coëtquidan repoussé à novembre prochain

Lu dans Ouest-France ce lundi mati, cet article de ma consoeur rennaise Angélique Cleret sur le report du procès de cadres des écoles de Saint-Cyr- Coëtquidan qui sont poursuivis après le décès d’un élève officier, lors d’une soirée d’intégration, en 2012.

L’élève officier Jallal Hami est mort par noyade, en octobre 2012, lors d’une soirée de « bahutage », qui sert à transmettre les traditions de la prestigieuse école de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan).

Sept militaires, poursuivis pour homicide involontaire, devant le tribunal correctionnel de Rennes compétent en matière militaire, devaient initialement comparaître en septembre 2019.
Une première fois, le procès a été renvoyé à décembre 2019, à cause du placement judiciaire du cabinet de l’avocat censé représenter les intérêts de la famille de la victime.
Un deuxième renvoi a été décidé, parce que deux avocats étaient indisponibles. L’audience était fixée du 8 au 12 juin 2020, dates auxquelles les militaires en opérations extérieures (Opex) devaient également être rentrés.
Mais le Covid-19 est passé par là. Les militaires pourraient ne pas être tous présents sur le sol français. Et le calendrier judiciaire a été chamboulé. La présidente du tribunal a informé les avocats du renvoi à la semaine du 23 au 27 novembre prochain.
"Nous sommes dans les conséquences du confinement sanitaire. Les dossiers comptant des prévenus détenus doivent être jugés en priorité", commente Thierry Fillion, avocat de l’un des sept militaires, tous libres. "Il faut que le procès se tienne de façon ferme et définitive en novembre", déclare Me Jean-Guillaume Le Mintier, avocat, avec Me Camille Radot, de la mère et des deux frères de Jallal Hami. "La famille attend cette échéance, une étape fondamentale dans le processus de deuil."
Le tribunal examinera la responsabilité de chacun des prévenus dans la mort, lors de cette soirée d’intégration, du jeune incorporé diplômé de Sciences Po.

Ils encourent trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

Ya Rab Yeshua.

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  • 5 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/15/bahutage-mortel-a-coetquidan-le-proces-aura-lieu-le-23-novem-21620.html

Reporté à deux reprises, le procès de sept militaires renvoyés devant le tribunal correctionnel de Rennes pour homicide involontaire s'ouvrira le 23 novembre.

Le sous-lieutenant Hami, âgé de 24 ans, s'était noyé dans la nuit du 29 au 30 octobre 2012, en traversant un étang lors d'une soirée organisée par des élèves de l'école à l'intention des nouveaux incorporés. Ces derniers devaient traverser un étang à la nage, de nuit, sur une distance de 43 mètres, avec casques et rangers, dans une eau à 9°C.

Parmi les militaires, figurent cinq ex-élèves-officiers et deux membres de l'encadrement de l'école à qui il est reproché un "manque flagrant de contrôle d'une séance objectivement accidentogène".

Ils encourent trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/19/il-voulait-defendre-la-libe-21630.html

Jallal, mort à Saint-Cyr: "Il voulait défendre la liberté des hommes", dit son frère

Lu en dernière page d'Ouest-France ce matin ce témoignage de Jallal Hami, cet élève des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, mort noyé en 2012. A partir du 23 novembre, sept militaires seront jugés à Rennes :

jallal.jpg

 

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

Ainsi va le monde !: Elève mort noyé à Saint-Cyr : fin du procès (ainsi-va-le-monde.blogspot.com)

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© V. Chopin - France Télévisions

Le procès des sept militaires poursuivis pour homicide involontaire après la mort de Jallal Hami en 2012, lors d'un « bahutage », s’est achevé hier à Rennes (Ile-et-Vilaine).

La décision du tribunal a été mise en délibérée au 14 janvier 2021 à 9 h.

Jeudi, le parquet avait requis entre 3 et 18 mois de prison avec sursis contre les anciens élèves officiers, deux ans avec sursis pour le lieutenant-colonel Wallerand chargé des élèves de 2e année à l’époque des faits, aujourd’hui radié de l’armée, et la relaxe pour le général Chanson, ancien directeur des formations.

La défense a, elle, plaidé pour la relaxe de six des sept officiers poursuivis.

Ya Rab Yeshua.

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Réflexion. Le procès du fonctionnement en vase clos : Lignes de défense (ouest-france.fr)

Réflexion. Le procès du fonctionnement en vase clos

Voici une contribution extérieure comme ce blog en publie de temps à autre. Elle a été rédigée par un enseignant d'une grande école militaire qui préfère rester anonyme.

Il s'agit d'une réflexion sur la formation des jeunes officiers dans les écoles militaires sur fond du procès qui s'est tenu à Rennes, la semaine dernière.

Le procès ouvert pour homicide involontaire suite à la mort tragique de Jallal Hami, élève officier à St-Cyr, révèle des problématiques structurelles dans l’armée française, à travers les réponses de l’encadrement militaire comme des élèves officiers.
On est arrivé au sein des armées à un fonctionnement en vase clos et en silo par armée au niveau des ressources humaines.

L’entrée en tant qu’officier dans ce système ne se fait que par le bas de l’échelle. Les possibilités pour un civil, même fonctionnaire, d’intégrer l’armée en tant qu’officier supérieur ou général ne sont pas mises en oeuvre au prétexte de la pyramide des grades qui existe pourtant partout ailleurs.

Dans un monde d’agilité et d’innovation, l’ouverture doit être de mise.

La comparaison avec les États-Unis montre qu’une certaine perméabilité du tissu militaire est possible et bénéfique.
Ce fonctionnement en vase clos s’illustre par des propos qui sont habituels chez les hauts gradés et qu’illustre le général Francis Chanson :

« l’autonomie, c’est la particularité de St-Cyr Coëtquidan. On forme des jeunes chefs ».


St-Cyr n’est pas la seule école à former des chefs, il s’agit d’un objectif commun à de nombreuses grandes écoles qui voient leurs élèves rapidement être en situation d’encadrement en usine, sur des chantiers, en magasin, etc.


Pourquoi dès lors cette vision tronquée ?

Le fonctionnement en vase clos malheureusement.

Il engendre aussi la désillusion qu’a mise en avant ce procès : les règles n’en sont pas vraiment et les tolérances sont légions.

Il s’agit d’un monde souvent fermé qui se croit indépendant des règles extérieures.

Certains hauts gradés des écoles d’officier n’hésitent pas à dire devant leurs cadres que s’il fallait respecter la réglementation, on ne pourrait plus rien faire. D’autres vont s’illustrer en racontant aux élèves officier que l’enseignement académique ne sert à rien.


Pourquoi ces écoles font-elles appel à des enseignants de l’éducation nationale ?

Ils servent de caution à l’institution. Pourtant plusieurs centaines au ministère des Armées sont accueillis à dessein sous le statut du détachement, sans possibilité d’intégration, afin de pouvoir facilement être écartés si leur comportement déplaît.


L’apprentissage des traditions militaires n’est pas un problème en soi, car cela a des vertus incontestables dont celle de créer de la cohésion, mais c’est le caractère confidentiel, secret de cette transmission qui l’est.


Il en résulte que différentes dérives peuvent arriver lors de cette transmission, dérives qui ont tragiquement abouti à la mort de Jallal Hami. Cette transmission des traditions est aussi un vecteur indirect de l’avancement des officiers. Mais comme cette transmission est restreinte à la formation initiale des officiers, très différente selon leur concours d’entrée en contenu et en durée, cela pose un problème d’égalité de traitement entre le officiers.

Nos officiers sont exemplaires, ils assurent des missions éprouvantes et se donnent entièrement à la Patrie. Pourtant, ces constats sont difficiles à entendre pour eux.


Heureusement, des solutions simples et progressives existent.


En premier lieu, les écoles d’officiers pourraient faire appel à des enseignants officiers venant des autres armées, par exemple des marins et aviateurs pour St-Cyr, mais aussi des ingénieurs de l’armement, de l’infrastructure, des commissaires, etc.


D’autre part, il faudrait enfin appliquer l’article L4132-13 du code de la défense qui permet l’accès des corps militaires aux fonctionnaires civils.

Le rôle social de l’officier du maréchal Lyautey doit nous guider.

La cohésion se construit tout au long du chemin et pas uniquement lors des premiers pas, elle doit être sans discrimination et se faire en ouvrant les bras pour accueillir et partager.

Ya Rab Yeshua.

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Le 10/02/2018 à 16:38, BTX a dit :

Oui car le commandant du bataillon, que je connais personnellement, a déjà été "indirectement" sanctionné. Il a été tenu de quitter l'institution et de trouver un job dans le civil.

Quant au général WINDECK, il a été mis au placard et sa progression "étoilée" plus que ralentie.

Mais la justice a son rythme pas toujours compris des mis en examen potentiels, des plaignants et des victimes.

BTX

A mon humble avis, les lampistes ont plus payé que les grands chefs et une fois n'est pas coutume  : Francis Chanson responsable de la formation (mais apparemment pas du contenu ni du contrôle à priori ) est passé général, qui plus pour un IA c'est plutôt remarquable et stupéfiant car forcément il savait. Tant qu'au général WINDECK il est passé contrôleur général des armées chargé entre autres d'aller inspecter... Et vous parlez de mises au placard...

On sent très clairement la volonté chez ce procureur breton de ne pas être allé au fond des choses. Car cela semble tellement évident que chacun savait; le principe consubstantiel de la tradition étant la transmission.

 

 

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Au passage, mon post est daté de février 2018. Ne vous en déplaise, cher ami, on donnait au général Windeck un horizon plus que bouché. En regard de son parcours antérieur.

A ce stade, le "stand bye" en termes d'avancement vous ferme beaucoup de grandes portes.

Mais si vous trouvez le contrôle général des armées prestigieux....................

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/01/14/noyade-a-saint-cyr-le-tribunal-rend-son-jugement-ce-jeudi-21786.html

Le tribunal correctionnel de Rennes dévoilera aujourd'hui le sort qu'il réserve à sept militaires et anciens militaires jugés pour la noyade d'un élève officier de l'école de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan) en 2012. 

Parmi les prévenus, figurent cinq anciens élèves officiers, aujourd'hui âgés de 29 à 31 ans, et deux membres de la hiérarchie de l'école à l'époque des faits, le général Chanson, 58 ans, et l'ancien chef de bataillon Hervé Wallerand, 49 ans, chargé des élèves de 2e année.

Lors du procès en novembre, le procureur de Rennes Philippe Astruc avait requis des peines allant de trois mois à deux ans de prison avec sursis contre six des prévenus, et une relaxe, celle du général Francis Chanson, à l'époque chargé de la formation de l'école. 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/01/14/esm-saint-cyr-trois-peines-de-prison-avec-sursis-ont-ete-prononcees-pour-la-noyade-du-sous-lieutenant-hami/

.................../.....................

Durant les débats, seul le Père Système, aujourd’hui capitaine dans un régiment d’infanterie, reconnut sa responsabilité dans la mort de Jalal Hami. « Un homme est décédé car j’ai manqué de force morale », avait-il admis. « Je voudrais présenter mes condoléances en mon nom propre et au nom de la promotion de Castelnau », avait-il ajouré à l’adresse des parties civiles.

Quant à savoir si la hiérarchie était au courant du contenu de cette soirée de transmissions des traditions et des valeurs, le directeur de l’enseignement au moment des faits, désormais général, assura qu’il « n’imaginait pas qu’il s’agissait d’une nage commando », pensant qu’il était question d’une « reconstitution », d’une « mise en scène ». Et d’ajouter : « Je ne comprends pas pourquoi les élèves se sont mis en tête de conduire cette séance de nage commando. » Pourtant, les élèves interrogés lors du procès avaient dit le contraire. « Tout le monde savait ce qui se passait ces soir-là. »

Quoi qu’il en soit, à l’issue des audiences, le procureur, Philippe Astruc, requit des peines allant de trois à six mois de prison avec sursis pour les cinq anciens élèves officiers et la relaxe pour le directeur de l’enseignement, estimant qu’il n’avait « pas commis une faute caractérisée de nature à engager sa responsabilité pénale. » En revanche, il avait demandé la peine la plus élevée – deux ans de prison avec sursis – pour l’ex-commandant du 2e Bataillon.

Dans son exposé, le procureur avait souligné que « la transmission des traditions sans un contrôle effectif devait tôt ou tard entraîner la mort d’un élève. »

Ce 14 janvier, le tribunal a rendu son verdict.

Ainsi, trois des accusés ont été condamnés à de la prison avec sursis, dont le « père système » [six mois], le commandant du 2e bataillon [six mois également] et le « colonel des gardes » [huit mois]. Les quatre autres ont été relaxés. À noter qu’aucune mention des peines infligées ne sera inscrite au bulletin numéro 2 du casier judiciaire.

Cette décision a été mal accueillie par la famille du sous-lieutenant Hami. « C’est scandaleux. […] Je suis déçu par la justice et par le symbole que ce jugement renvoie: Jallal a été trahi par ses camarades, et aujourd’hui, j’ai l’impression que les juges l’ont aussi trahi. J’attends du procureur qu’il fasse appel », a réagi son frère, Rachid, auprès du quotidien Le Figaro.

Pour son avocat, Me Jean-Guillaume Le Mintier, la dispense d’inscription au casier judiciaire dont bénéficie les trois condamnés est « juridiquement et symboliquement inaudible et incompréhensible. » Seul trouve grâce à ses yeux le « père système ». « À la barre, il s’est montré à la fois très digne et très ému. On ne peut que s’incliner devant la droiture de cet homme. Elle se distingue de l’attitude des autres prévenus, qui se sont réfugiés derrière les fautes de la hiérarchie ou une défaillance systémique », a-t-il dit.

Photo : SLT Jallal Hami – DR

Ya Rab Yeshua.

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