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Retex Agrément Technique filière EPMS Equitant


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Bonjour à tous,

Après avoir été assez discrète sur le forum, me revoilà pour un retex de l'agrément technique que j'ai du passer pour ma spécialité. (D'ailleurs je ne savais pas trop dans quelle partie poster ceci).

Nous étions une vingtaine à être convoqués à 8h30 au Centre Sportif d'Equitation Militaire de Fontainebleau.

A noter que pour accéder à l'agrément technique il a fallu passer des tests préalables auprès de la fédération, agréés par le ministère des sports. L'agrément technique se déroule comme suit: des tests d'équitation, et -si ces derniers sont concluants- un entretien avec le chef des sport équestres militaires.

Trois lots sont formés, je fais partie du deuxième. On m'attribue le cheval du CNE S. qui me prête son matériel (une selle estampillée "Armée de Terre", première fois que je vois ça, je suis agréablement surprise, quelques étoiles dans les yeux), et me donne quelques conseils pour m'adapter au mieux au cheval.

J'avais sorti pour l'occasion ma plus belle tenue de compétition: Veste, cravate de chasse, broche, gants noirs, pantalon blanc et bottes cirées. (Tu joue ta carrière ce jour là, alors ne lésine pas sur le matos, dixit mon CeR).

Après avoir sellé le cheval, et quelques minutes d'attente (premier lot en retard), direction le manège. Deux gradés sont assis au centre pour nous observer et prendre des notes. Un Adjudant Chef nous donne les instructions. Une fois à cheval, c'est rapide (presque expéditif), pas d'échauffement ni de fioritures. On nous observe aux trois allures (pas-trot-galop), avec et sans étriers, avec un seul étrier, ect...

Ensuite vient la partie obstacle. Une ligne d'obstacles en guise de mise en route. On nous fait ensuite enchaîner individuellement un parcours, avec un nombre de foulées à respecter entre certains obstacles (contrat de foulées dans le jargon). Puis même chose, sans étriers cette fois.

La séance est terminée (30 minutes en tout et pour tout), l'Adjudant Chef nous demande d'arrêter nos chevaux alignés face aux gradés dans le sens de la longueur. Nous descendons. Et là, ultime épreuve, le "terre-à-cheval": il faut se remettre en selle sans aucune aide ni étriers. Sur les 6 de mon lot, nous somme deux à réussir.

Retour aux écuries et au chaud, puis attente au foyer pour savoir si oui ou non, nous sommes reçu pour passer en entretien.

L'adjudant Chef entre, donne 4 noms (dont le mien). Les autres sont remerciés. Je suis sous le choc, je tombe des nues, je pensais qu'il y aurait bien plus de monde en entretien.

Nous voilà donc 4 (2 filles 2 garçons) à attendre dehors notre passage devant le Lieutenant Colonel, chef des sports équestres militaires.

Mon entretien se passe pas trop mal, quelques questions sur les raisons d'un engagement militaire, sur le DS en question, les spécificités de la filière, ect...

Je sors de la pièce, tout s'est passé très vite, mais je l'ai fait! Je suis contente, et soulagée.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre et à espérer obtenir le seul et unique poste ouvert au recrutement en 2013 pour mon DS.

En espérant que ce retex plaise, autant aux non-équitants qu'aux autres !

« les livres n’apprennent qu’à ceux qui savent déjà »

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Concrètement, une section équestre est toujours rattachée à un régiment (110 RI par exemple). Le but est de permettre aux familles des militaires partant souvent en OPEX de pouvoir monter à cheval à moindre coût (comme activité de loisir). En effet, les sections équestres militaires proposent des tarifs très bas pour le personnel de la défense et sa famille.

Un sous-officier des sports équestre enseigne donc l'équitation, et gère l'entrainement de chevaux d'instruction qu'il sort régulièrement en compétition.

Modifié par Decarpentry

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Merci!

Beaucoup de gens ignorent l'existence d'une filière équitation au sein de l'armée de terre (logique après tout, vu qu'on ne combat plus avec des chevaux depuis des lustres), parfois même des militaires de l'ADT. Les "sauts d'école" que réalise le cadre noir de Saumur lors de ses représentations sont des vestiges des figures utilisées lors de batailles par les cavaliers pour se sortir d'un affrontement mal engagé (Courbette, croupade, cabriole).

Modifié par Decarpentry

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Je suis surpris par l'échec de l'épreuve de remise en selle "sans rien".

C'est un classique (et y compris de le faire "à droite", c'est contre "l'acquis" d'un cavalier) des épreuves de TREC y compris de niveau modeste, mais c'est en effet très difficile à réaliser sans s'y être entraîné.

La question restant de savoir pourquoi les autres candidats n'ont pas senti le vent du boulet et ne l'ont pas fait.

Même remarque pour le contrat de foulées, mais cette fois-ci en Hunter puisqu'il ne devient indispensable à l'obstacle qu'à un certain niveau.

Cela dit, je ne suis pas certain que l'épreuve de mise en selle ait été le seul juge de paix:

l'adjudant-chef dont il est question, c'est un vrai pro, et il a tôt fait de juger le cavalier, même au plat et avec ses étriers, à telle ou telle allure.

J'ai été invité, il y a quelques années, et ce n'est plus l'armée de terre mais la gendarmerie, au Carrousel de la Garde, vraiment un spectacle remarquable, tandis que je n'ai jamais vu les reprises du Cadre Noir ailleurs qu'à la télé.

Le problème, la plupart du temps, c'est que le "Grand Dieu" se contente de présenter la reprise sans lui-même y participer, et que l'on ne saura donc jamais l'univers qui nous sépare de sa façon de monter.

Plus prosaïquement, quand je fréquentais les concours du dimanche en Bretagne, il n'était pas rare que St-Cyr engage des chevaux et, tant que le "Livre Blanc" ne sera pas passé par là, c'est sûr que nous en bavions tous de jalousie tant la qualité du matériel et la quantité des aidants était au rendez-vous: c'était sans doute un plan confortable non seulement pour les militaires engagés, mais aussi pour l'instructeur qui les coachait.

M.... pour la suite!

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Effectivement, le terre-à-cheval, quand on a jamais essayé, c'est difficile à réussir du premier coup (et les chevaux du CSEM ne sont pas petits en plus!). Quand aux épreuves de TREC et Hunter, aucun des participants de l'agrément technique n'en avait fait à ma connaissance. Si des résultats en compétitions sont un atout dans le dossier, cela concerne surtout le CSO/CCE/Dressage.

Le contrat de foulées n'a posé de problème qu'à une personne il me semble (le cheval a fait un saut de puce au milieu de la ligne au lieu de faire une foulée).

L'Adjudant Chef était là pour nous guider, ce n'était pas lui l'évaluateur, mais effectivement les gradés se sont fait rapidement une opinion sur chaque cavalier (deux cercles à chaque main aux trois allures et c'est réglé).

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Ben oui, quelque part, l'équitation est ou devrait rester une grande école d'humilité, ce n'est pourtant pas toujours vrai sur les terrains de concours du dimanche...

Il me semble, j'habite pourtant dorénavant tout près mais je n'ai jamais eu l'occasion de me rendre à Fontainebleau ailleurs qu'au château (je travaille tous les week-ends) que ces gens-là ont traditionnellement des selle français de grand format.

Le mien, il est maintenant vieux et au pré, et pour préserver son dos, j'utilisais toujours un support pour gravir, de mémoire, ses 1,74m au garrot, et j'aurais en effet été parfaitement incapable, sauf à m'y entraîner comme je l'ai fait depuis sur des chevaux de club plus petits (et dans des concours de TREC où j'ai été désigné volontaire à l'insu de mon plein gré), de le monter sans l'aide des étriers, l'exercice à la c... consistant d'ailleurs par exemple en galop ou trot en main (c'est pire, bonjour les poumons), arrêt dans un cercle, selon le cas descendre ou remonter, de toute façon à droite, étriers sur l'encolure et rênes longues sans que le cheval bouge.

ça sait être très pénible...

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